Essai BMW R18 Classic, 5 points à retenir
La BMW R18 Classic est la première déclinaison de la R18 arrivée il y a un an. La Classic se veut plus polyvalente et facile à vivre avec cet énorme flat twin de 1800 cm3. Une machine à part pour des sensations à part. Que retenir de cet essai de la BMW ?
BMW s'aventure sur un segment où on ne l'attendait pas depuis l'arrêt de la R 1200 C il y a bien longtemps. La BMW R18 Classic est dans les standards du custom actuel avec un bicylindre de 1800 cm3 et une tenue de route moderne. La Classic ajoute tout un tas de petites choses pour agrémenter le quotidien.
La R18 Classic est une moto pour deux
Si la première R18 est arrivée en configuration une place, la R18 Classic offre deux places pour en profiter tout simplement par l'ajout d'un pouf passager. BMW a fait le choix de mettre un siège passager de bonne taille qui ne le rebutera pas et permet d'envisager le voyage à deux. Par contre seul le pilote profite de repose-pieds de type plateau pas très grands c'est vrai. La Classic comprend aussi un sélecteur double-branche pour ne pas abimer le dessus de ses bottes.
Une machine qu'on peut facilement transformer
L'intérêt de ce genre de machines est de pouvoir les transformer assez facilement. Par exemple, on peut ôter les valises et le pare-brise aisément pour avoir une autre machine visuellement. C'est une bonne intention sauf que concrètement ce n'est pas si simple puisqu'il faut un outil pour retirer le pare-brise par exemple. C'est dommage parce que l'opération risque de ne pas être aussi souvent pratiquer qu'on peut l'espérer s'il faut un outil. Quoi qu'il en soit, c'est faisable sans trop de soucis.
Style revu par rapport à la R18 et amélioré ?
On l'a évoqué rapidement, mais l'ajout d'équipements change la perception qu'on a de cette machine. Pare-brise certes petit mais tout de même bien visible, pouf passager, repose-pieds plateaux, etc. Ce n'est pas tout puisqu'on a une autre roue avant plus grosse et de plus petit diamètre ainsi que l'arrivée de longs échappements qui soulignent la machine de part et d'autre en remplacement de ceux en queue de carpe qui avaient fait parler. Ceux-ci font sûrement très vintage, mais le style a été jugé trop clivant. Il faut reconnaitre que ces interminables silencieux sont jolis.
Une tenue de route irréprochable pour ce custom
La R18 est un custom, ça n'aura échappé à personne, et on associe souvent une tenue de route médiocre à cette catégorie de moto. BMW a soigné sa R18 pour offrir un comportement très vif et finalement précis malgré son poids. Le châssis tubulaire travaille bien tout comme l'amortisseur central mais la course est réduite. C'est ferme. Précis mais ferme. Le gros pneu avant et l'impressionnant couple de renversement de la machine à faible allure demande un petit temps d'adaptation même pour ceux qui ont un bon bagage en conduite de custom. Rassurez-vous la garde au sol est toujours aussi contrariante, mais l'ensemble reste sécurisant même avec une solide prise de freins. Parfait.
La R18 Classic ou non, c'est avant tout un colossal flat twin
La flat twin, c'est la signature de BMW même si la marque propose tant d'autres motorisations et architectures. Dès qu'on pense BMW, on pense flat twin. Alors la R18 se devait d'être animée par ce flat et là il affiche 1802 cm2 à l'ancienne puisqu'il est culbuté et refroidi par air. On ne se lasse pas de sa voie profonde sur les relances, un bonheur à chaque ouverture des gaz alors que bizarrement, une fois lancé, le moteur ne vibre plus et le couple de renversement n'est quasiment plus perceptible. Il reste en tous cas bien visible et ça participe au bonheur de rouler avec cette R18, la pièce monumentale est immanquable. Vous pouvez même jeter un oeil à l'arbre de transmission bien mis en valeur. Alors s'il ne vibre pas trop, il sait toutefois nous tracter avec force et ça c'est du bonheur.
Pour en savoir plus, retrouvez notre essai de la BMW R18 Classic sans la rubrique Essais.