Exposition les origines de la moto à l'Atelier des Pionniers
A Pont sous Gallardon on connait le donjon de Gallardon et la vieille gare abandonnée avec son hangar qui abrite le petit musée. Et puis il y avait aussi une exposition sur les origines de nos motos avec des pièces de 1899 à la seconde guerre mondiale.
Si vous avez manqué les épisodes précédents, je vous invite à retrouver la petite visite de ce petit et néanmoins sympathique musée de l'Atelier des Pionniers avec des motos depuis 1897, et l'étonnante histoire de la toute première moto à vapeur qui date de 1871. On est sur cette exposition en présence de motos bien plus récentes, d'avant guerre mais la seconde.
Douglas, la moto des estafettes en 1914
Les motos anglaises Douglas ont été produites en grand nombre pour les besoins de l'armée durant la première guerre mondiale. Le moteur de cette Douglas est un bicylindre à plat 4 temps de 600 cm3. Elle est surnommée la moto des estafettes parce qu'elle était le plus souvent pilotée par une estafette, ce militaire chargé de passer des messages écrits. Et pour aller plus vite ou plus loin, il pouvait circulé à moto au guidon de cette Douglas par exemple.
Motobécane MB1, les origines de Motobécane
La Motobécane MB1 de 1925 marque le début de la marque française, en tous cas de sa production de modèle de série. Le moteur est un moteur 2 temps de 175 cm5 avec un transmission par courroie au départ et sans vitesse. Elle sera produite jusqu'à la guerre avec des évolutions plus ou moins importantes.
Micromoteur Labinal Type B, moteur auxiliaire de 1922
En ces temps reculés, des usines produisaient des moteurs auxiliaires à installer sur son vélo. Labinal était de celles-ci. On a ici un micromoteur 2 temps Labinal type A avec une cylindrée modeste de 63 cm3. Il développait 0,75 chevaux alors que le Type B de 75 cm3 développait 1 cheval.
On trouvait aussi dans les allées de cette exposition une Gnome et Rhône Type B de 1923,. Je vous invite à retrouver le reportage complet avec 6 articles sur les 100 ans de Gnome et Rhône à Rétromobile 2019.
Ou encore une Automoto Type MY 250 de 1928 ou ce moteur des frères Eugène et Michel Werner, un Werner de 1899. Le moteur placé devant le guidon faisait tourner la roue avant avec une grande courroie. Puis le moteur entraina la roue arrière en étant descendu au niveau du pédalier du vélo, pédalier qui était conservé mais reculé.
Un peu plus loin, une Sarolea dans un très bel état.