Essai BMW C 650 Sport

BMW s'est remis au travail pour ses deux maxi-scooters qui partagent la même plate-forme et la même motorisation. Le nouveau C 650 Sport 2016 profite lui aussi des améliorations proposées par BMW pour se replacer face au TMax 530 en qualité et sportivité

BMW s'est remis au travail pour ses 2 maxi-scooters qui partagent la même plate-forme et la même motorisation. Le nouveau C 650 Sport 2016 profite lui aussi des améliorations proposées par BMW pour se replacer face au TMax 530. Le nouveau C 600 Sport s'appelle désormais C 650 Sport. Ce n'est qu'une histoire de dénomination puisque la cylindrée est strictement identique à la précédente génération tout comme les performances dont la puissance de 60 ch qui reste la plus élevée de la catégorie. Le C 650 Sport partage quasiment toute sa fiche technique avec le C 650 GT. Les caractéristiques du moteur et de la partie-cycle sont strictement identiques. Du fait de son habillage moins volumineux, le Sport est un peu plus court (-55 mm) et un peu moins large (-39 mm) que son frère. Sa selle moins spacieuses est presque à la même hauteur (-5 mm). Le C 650 Sport est par contre moins lourd avec tout l'équipement en moins. 12 kg sont gagnés sur la balance. Ces 4 chiffres sont les seuls qui diffèrent entre ces deux BMW, C 650 GT et C 650 Sport.

Outre les subtilités techniques de ces fiches techniques, la position de conduite assez proche et la sonorité bien plus flatteuse pour les deux, ces maxiscooters BMW sont très différents. A la conduite tout d'abord avec plus de vivacité sur les changements d'angles rapides pour le Sport même si le GT reste étonnamment maniable. Le Sport est très stable, les trajectoires précises et le freinage performant. On profite là aussi d'une amélioration du confort des suspensions qui ne semble pas greffer la rigueur du châssis. Le gain en vivacité offert par la nouvelle transmission trouve tout son intérêt au coeur de C 650 Sport qui vise plus que jamais le Yamaha T-Max 530.

Côté équipement, la protection du GT est nettement supérieure. Inutile de pendre la route pour s'en rendre compte. Le carénage du Sport est bien moins enveloppant et le pare-brise n'offre pas du tout la même surface. Si on peut rester bien droit sur le GT à l'approche de sa vitesse maximale, on préfère se pencher en avant sur le Sport pour s'abriter derrière le pare-brise. Les capacités de chargement ne sont pas les mêmes non plus. La poupe plus fine du Sport, tant au niveau de l'habillage que de la selle du passager, dissimule bien évidemment un coffre de plus petit volume. BMW a heureusement conservé l'astucieux système Flexcase qu'on peut déployer à l'arrêt pour laisser 2 casques intégraux sous la selle. Une sécurité empêche de démarrer s'il n'est pas replié.

Enfin, le C 650 Sport est plus abordable. A 11350 euros, 300 euros le séparent du GT ce qui permet par exemple de s'offrir ce coloris en option ou d'autres équipements. A noter que ces deux scooters sont équipés de l'ABS et de l'ASC (anti patinage) de série. En complément d'informations sur ce mini essai, n'hésitez pas à relire notre essai du C 650 GT 2016 qui partage énormément de choses avec ce C 650 Sport.

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