Philippe Terral gagne le National Technician Grand Prix 2024
Yamaha Motor France a mis en compétition les techniciens de son réseau de concessionnaire lors du National Technician Grand Prix (NTGP). L'édition 2024 a couronné Philippe Terral de la concession Yam 34 Ouest, après des épreuves techniques exigeantes.
La finale du National Technician Grand Prix (NTGP) se disputait la semaine dernière, les 10 et 11 décembre 2024 dans les nouveaux locaux de Yamaha Motor France à Argenteuil. Sur les deux jours de compétitions, les 6 finalistes se sont disputés la première place lors de six compétitions.
- révision des 1000 km sur R1
- diagnostic électrique sur R7
- réglage du système Y-AMT sur MT-09 Y-AMT
- entretien de la fourche électronique sur Tracer 9GT
- métrologie de la culasse moteur sur CP3 890 cm3
- calibrage du radar MRR sur Tracer 9GT+
- épreuve bonus, réglage dérailleur vélo Yamaha Moro 07
Le but de cet événement est de valoriser les métiers techniques dans l'industrie moto par Yamaha en partenariat avec le Garac (École Nationale des Professions de l'Automobile) et l'INCM (Institut National du Cycle et du Motocycle), pour la promotion et la reconnaissance de ces professions essentielles à l'entretien de nos motos et scooters. Cette édition 2024 s'est déroulée en présence de représentants de la municipalité d'Argenteuil, dont le maire Georges Mothron, ainsi que de Christophe Guyot manager du team GMT94 Yamaha.
Résultats du NTGP 2024
La 1ère place revient à Philippe Terral (concession Yam 34 Ouest) qui remporte en plus du trophée "pièces mécaniques", une création de l'artiste Blaise Dovifat, un week-end VIP dans le box du team Yamaha lors d'une manche européenne du mondial Superbike. Concernant le concours du meilleur technicien, il défendra les couleurs de Yamaha France à la finale européenne de l'European Technician Grand Prix qui se disputera en mars 2025 au siège de Yamaha Europe aux Pays-Bas. En cas de victoire, il pourra viser la finale mondiale avec le prestigieux World Technician Grand Prix au siège de Yamaha au Japon à Iwata quelques mois plus tard.
Arnaud Eberhardt (concession Yam 34) termine deuxième et reçoit un stage de pilotage sur le circuit de son choix avec l'école officielle Yamaha H2S. La 3e place revient à Jean-Joël Pichon (concession Moto Revolution) qui reçoit une servante d'outillage professionnel. Les trois autres finalistes Ludwig Vaugeois (Yamaha Castellan), Jérémy Castin (Espace Motos 02) et Alessandro Viale (Motos Joly) reçoivent chacun un bon d'achat de 300€.
Un mot du vainqueur 2024, Philippe Terral
Comment as-tu commencé dans la moto ?
Philippe Terral : Quand j'étais enfant je travaillais avec mon père à restaurer des vieilles machines, ça m'a donnée la passion de la moto, j'ai juste voulu continuer et approfondir tout ça, je suis allé dans un lycée professionnel pour faire un Bac, puis un BTS moto. C'était ma vocation dès le départ auprès de Yamaha, déjà pendant mes stages de Bac c'était déjà avec Yamaha, j'ai fait le BTS avec eux en alternance, et avec le BTS obtenu la suie logique depuis le départ.
Comment t'es tu préparé pour le NTGP 2024 ?
Philippe Terral : A la base j'y croyais peu, j'avais fait les qualifications un soir à la maison et puis sachant que j'avais été qualifié, j'ai révisé un petit peu les cours, revu un peu certaines technicités, revu certains trucs et a priori ça à payé pour le coup.
La dernière épreuve avec les vélos, ça a été une surprise ?
Philippe Terral : C'était une surprise totale, je ne fais pas du tout de vélo, je les connaissais parce que je suis le reste de la marque mais je n'ai jamais travaillé dessus ni travaillé sur le vélo tout court, une grande première mais une très bonne surprise.
La suite c'est l'Europe ?
Philippe Terral : La suite c'est l'Europe à Amsterdam, je ne sais pas ce qui m'attend, il faut que je révise on anglais à outrance, ça me laisse 4 mois pour connaitre l'anglais (rires).
Merci Philippe et bravo à tous pour ces résultats après une compétition très disputée durant ces deux jours au siège de Yamaha France.
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YamahaPar Jean-Michel Lainé
. Fondateur de Emoto et journaliste essayeur, passionné par la moto, l'auto et tout ce qui a un moteur en règle générale. J'ai commencé sur Internet en 1996 avant la presse écrite à partir de 2010, la télévision dès 2012 puis la radio en 2020.