Essai Yamaha MT 10, 5 points à retenir

On la croyait partie, sacrifiée sur l'autel Euro 5 mais non. La plus puissante des MT revient sur le devant de la scène en 2022. Que retenir de cet essai de la Yamaha MT 10 modèle 2022 ? Son moteur, son châssis ou son équipement. Tout évolue en douceur.

Tout évolue en douceur pour la Yamaha MT 10 modèle 2022, la marque japonaise ne s'est pas contentée de la faire passer à Euro 5, elle en a profité pour changer des petites choses qui font que la MT10 reste une fabuleuse MT.

Moteur CP4 plus puissant avec modes de conduite

Avec sa nouvelle mouture 2022, le 4 cylindres en ligne CP4 développe maintenant 165,9 chevaux et 112 Nm. C'est un peu plus mais pas beaucoup plus. Environ 8 chevaux et 1 Nm. Ce n'est pas vraiment ça qui est intéressant mais plutôt la nouvelle commande de gaz électronique qui permet d'avoir plusieurs modes de conduite. C'est sous la barre des 8000 tr/min que la MT 10 répond le mieux contrairement à la R1 avec qui elle partage tant de choses. Avec les modes de conduite, on a un mode A presque violent qui est sympa pour s'éclater mais pas le plus efficace. Le plus efficace, c'est le mode B qui délivre toute la puissance de façon moins brutale. C'est parfait pour ressortir des virages ou tenir un filet des gaz sans craindre des réactions trop brutales.

Ecran TFT moderne mais petit

On voit arriver évidemment un tout nouvelle écran en guise de tableau de bord qui va nous donner accès à une foule de paramètres électroniques pour ajuster au mieux la MT 10 à ce qu'on veut faire et son humeur. Il faut quand même prévoir un peu de temps, parce que si changer de mode de conduite est facile avec le bouton au guidon droit, la Yamaha nécessite de rentrer dans les menus pour ajuster le reste mais une fois qu'on a trouvé l'écran qui ressemble à un égaliser, tout est là. Le seul regret porte surtout sur la taille de cet écran puisqu'il n'est pas grand avec ses 4,2 pouces à l'heure où tout le monde affiche des dalles de plus en plus grandes.

Une partie cycle améliorée, surtout l'avant

La marque aux 3 diapasons s'est penché sur la prise en main de son gros roadster. Ce qu'on constate sur l'essai de la Yamaha MT 10, c'est que le train avant est précis, agile et facile à la fois. Avec un empattement plus court que celui d'une MT 09, des suspensions avec un nouveau setting et des appuis repensés. Les pieds sont par exemple un peu reculés pour avoir plus d'appuis sur les poignets avec un buste un peu moins droit. Ce sont des détails mais à la conduite, on a une machine plus vive et plus facile même si ce n'est pas le jour et la nuit. C'est une amélioration qui s'ajoute aux autres.

Un design toujours aussi clivant

Avec ce coloris cyan et des optiques étonnants, c'est différenciant autant que clivant. Une chose est certaine, c'est qu'on vous remarque tout autant que l'imposant 4 cylindres en ligne qui nous vient de la R1 et le cadre largement mis en avant par l'absence de carénage. Cette mise en exergue accentue la bestialité de cette machine. Des possibilités sont offertes au catalogue Yamaha pour changer quelques éléments esthétiques.

La musique, c'est fantastique

On ne peut pas se quitter sans évoquer la sonorité qu'offre la MT 10. Ce qui était flagrant sur cet essai, ce n'est pas le bruit de l'échappement puisque la norme Euro 5 réduit encore un peu plus les émissions sonores ce qui n'est pas si mal. Ce qu'on remarque évidemment, c'est le son de l'admission très présent. Yamaha a travaillé sur sa boîte à air en plusieurs parties pour nous offrir une belle musique quand on ouvre en grand et force est de constater que c'est une réussite.

Pour en savoir plus, retrouvez notre essai de la Yamaha MT 10 modèle 2022 dans notre rubrique essais.

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