Essai Triumph Speed Twin, 5 choses à savoir
Vous n'avez pas le temps, êtes overbooké, alors voici les 5 choses à savoir suite à cet essai de la Triumph Speed Twin 1200. La nouvelle Speed Twin 1200 est une des grosses nouveautés de l'année aux côté des deux scramblers de la marque anglaise.
Si comme pour moi le temps manque pour lire mon essai de la Triumph Speed Twin, voici les 5 choses que je retiens de cette nouveauté 2019. Elle arrive en même temps que les 2 scramblers, la Triumph Scrambler 1200 XC pour la route et la Triumph Scrambler 1200 XE pour un usage mixte presque TT. On pourrait se dire que ces trois là vont partager pas mal de choses, et bien non. La Speed Twin diffère des deux Scrambler et même de la T120, pas que sur le style.
La Speed Twin est une Bonneville qui va vite
Oui et non. Oui parce que cet essai de la Triumph Speed Twin montre que ses performances sont bien au-dessus des Bonneville y compris la T120. La T120 a un couple légèrement moins élevé mais surtout beaucoup bien de puissance. Et non car ce n'est pas du tout le même esprit même si on reste dans la gamme Classic. La ligne des deux motos ne trompe pas, la Speed est plus spartiate et dynamique, la Bonneville est plus agréable et bucolique. La différence entre ces deux motos n'est pas qu'une question de style ou d'ergonomie.
Au coeur de ces machines bat le bicylindre vertical de 1200 cm3 pour d'intéressantes performances dans la catégorie puisqu'on approche des 100 chevaux et offre un peu plus de 110 Nm de couple. C'est au passage davantage que ce que propose les Scrambler déjà bien pourvus. La Speed Twin est plus performante et plus proche dans l'esprit d'un véritable roadster même s'il en manque un chouillat à la poignée pour ceci. Elle n'en reste pas moins qu'elle est la plus vive des Classic, et ça c'est formidable pour celui qui aime lier une conduite sportive à un style impeccable.
De la nostalgie dans les compteurs
La Speed Twin n'en reste pas moins une Classic et pour cette raison, elle reste fidèle au tableau de bord avec deux cadrans à aiguilles. Mais parce qu'on est en 2019, des petits afficheurs LCD se sont nichés aux coeurs de ceux-ci pour nous donner toutes les informations nécessaires pour peu que le soleil soit dans le bon sens. Ce n'est pas toujours hyper lisible d'autant plus que l'affichage est petit. Mais c'est très complet.
Les comodos du 21e siècle au bout du pouce
Triumph a pris soin de greffer des comodos à la fois petits, discrets et ergonomiques. Cela demande un peu d'habitude mais c'est très simple à utiliser même en roulant. Tout est accessible facilement avec ses gants et ne demande pas d'avoir un prix du conservatoire de piano. Le petit plus revient à l'intégration des poignées chauffantes qu'on trouve sur d'autres marques. Le nombre de positions est réduit mais ça permet de profiter de l'intersaison en se baladant avec des gants d'été.
Une prise USB peu pratique à l'usage
Il est de bon ton, voire obligatoire, d'équiper sa monture d'une prise USB qui peut servir à brancher son GPS, son avertisseur de radars ou son téléphone qui se décharge trop vite. Sur les Scrambler, un petit coffret étanche et moussé accueille votre téléphone branché pour qu'il se charge tranquillement. Sur la Speed Twin ce n'est pas le cas et il faudra prendre soin de bien remettre le capuchon avant la prochaine pluie. Le fil est à brancher sous la selle et le téléphone à laisser dans la poche. C'est exactement la même chose sur une Ducati Scrambler.
Une selle pour une conduite dynamique
On parlait des différences entre Bonneville T120 et Speed Twin du côté du moteur et du design, il en va de même pour le confort et l'ergonomie de sa selle. Elle est plus étroite et moins moelleuse que sur les Bonneville. Le confort est moindre surtout qu'elle est étroite sur l'avant, mais elle favorise en revanche une conduite plus sportive qui va bien avec l'esprit de la Speed Twin. De ce point de vue, c'est parfait.
Je vous invite à lire mon essai de la Triumph Speed Twin 1200 dans sa version 2019 pour en savoir davantage sur cette belle nouveauté.