100 ans de Gnome et Rhône : monos des années 30

Les années 1930 jusqu'à la seconde guerre mondiale marquaient l'avènement des flat twin pour la marque française mais elle n'abandonna pas les monos pour autant. Les 350 étaient des mono-cylindres sportifs pour cette période avec des solutions inovantes

Gnome et Rhône 350 CM2 de 1934

Cette CM2 était considérée comme une supersport en son temps. Légère avec ses 130 kg, elle était capable d'atteindre les 115 km/h avec son monocylindre 4 temps culbuté de 350 cm3 (73x82 mm). Elle était équipée de série d'un allumage magnéto mais pouvait aussi recevoir en option un équipement électrique complet Bosch avec un dynamo et une batterie bobine. La transmission primaire est engrenage, la secondaire par chaine. Le bloc moteur boite dispose de 3 vitesses qu'on change à la main. Le cadre est tubulaire à double berceau, la fourche Webbs à ressort central et les freins à tambours de 180 mm de diamètre. A noter qu'un équipement électrique complet était de série sur cette Gnome et Rhône 350 CM2.

Haut de gamme Gnome et Rhône 350 Major de 1939

Les motos avec un cadre en tôle étaient une série dont faisait partie la 750 X avec son bicylindre flat twin. Ce petit mono profitait lui aussi d'un cadre en tôle emboutie et d'une fourche à parallélogramme. La transmission primaire est par engrenage, la secondaire par chaine. Le bloc moteur-boite dispose de 4 rapports qu'on sélectionne à la main. Fort de 11 chevaux, le mono 350 est cette fois-ci à soupapes latérales. Il propulse les 130 kg de la 350 Major à 105 km/h. Une version plus performante était proposée avec la 350 Super Major. Le moteur est cette fois équipé de soupapes culbutées et d'un sélecteur au pied. La Super Major gagnait 10 km/h en vitesse de pointe pour atteindre 115 km/h.