Essai BSA Goldstar 650, 5 choses à retenir

Après 50 années d'absence, la marque revient sur le devant de la scène avec une unique machine, la Goldstar 650 qui est sans doute le nom le plus emblématique de la marque anglaise. Contrairement à la tendance générale, c'est un gros mono qui l'anime.

Le retour d'une marque n'est pas si commune dans l'histoire et malheureusement, ils n'ont pas tous été des succès. BSA ne capitalise pas que sur son nom pour son retour puisque la marque revient avec un modèle particulièrement vintage avec un nom que tout le monde connait ou presque, la Goldstar.

Un gros mono 650 plutôt qu'un twin

La grande majorité des motos vintages se tourne vers des moteurs bicylindres parallèles puisque cette architecture était particulièrement répandue auparavant. BSA reste fidèle à son gros mono tout en le modernisant pour passer les normes Euro5. Double allumage, 4 soupapes, injection et refroidissement liquide sont au programme de ce moteur de 652 cm3. qui délivre 45 chevaux à 6500 tr/min et 55 Nm à 4000. A la conduite, on n'a quasiment pas de vibrations ni le bruit d'un gros mono d'antan. Si la puissance n'est pas extravagante, on profite du couple présent assez bas pour se relancer avec le sourire, le tout est de rouler sur le couple comme on l'a vu lors de l'essai de cette Goldstar.

Le style d'antan est bien là pour l'ambiance

Si le moteur est moderne, et le reste des équipements aussi, BSA a su garder un style d'antan surtout si vous prenez le modèle avec les garde-boues chromés qui sont parfaitement assortis aux jantes à rayons. La forme du réservoir, les faux carburateurs, le gros échappement côté droit, les deux amortisseurs à ressorts apparents, la selle, tout est là pour nous replonger dans le passé même les cadrans à aiguilles du tableau de bord. Celles-ci, les aiguilles, tournent de droite à gauche vers le bas du cadran.

La seule faute de goût est l'intégration des prises USB avec cet appendice sur le guidon. Cela aurait pu être mieux même si l'intention est aussi louable que pratique à l'usage.

Une confort limité une fois en route

Rien ne se règle sur cette machine, pas même les amortisseurs en dehors de la précharge. C'est dommage parce que l'amortissement est globalement assez ferme pour une machine qui incite davantage à la balade qu'à la recherche de performances, d'autant que le freinage manque cruellement de mordant. Alors pour se balader nez au vent, on aurait aimé un amortissement plus souple pour sillonner les routes du réseau secondaire avec un confort minimal même si globalement, la selle offre un bon accueil notamment en raison de sa largeur.

Superbe prise en mains

Avec toutes ses caractéristiques, on ne peut que saluer la facilité de prise en mains de cette machine. Elle n'est pas trop lourde avec ses 213 kg tous pleins faits, pas trop haute puisque la hauteur de selle est à 780 mm, 3 cm de plus qu'un custom en gros et pas trop encombrante non plus. Pour ceux qui veulent se remettre en selle ou qui font leurs premiers tours de roues, c'est une machine hautement recommandable d'autant que ce moteur se dompte facilement. Dans cette catégorie néo-rétro, c'est sans aucun doute une des machines les plus accessibles du moment.

Des accessoires pour aller plus loin

Comme il se doit, cette BSA Goldstar arrive avec son lot d'accessoires pour le quotidien. On peut améliorer la protection avec un petit pare-brise ou la capacité d'emport avec une paire de sacoches par exemple. Le but de ce que propose BSA est d'améliorer le point qui nous plait sans dénaturer la machine. Si le pare-brise ne semblait pas faire l'unanimité surtout par le fait d'en mettre un pas à cause de sa qualité, les sacoches semblaient bien mieux accueillies par les essayeurs de ce jour.

Pour en savoir plus, retrouvez notre essai de la BSA Goldstar 650 dans notre rubrique essais.

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