Essai BMW K 1600 Grand America, 5 choses à savoir
La dernière née de la gamme K16 est renouvelée comme les autres. Celle qui vise les Touring américains chez eux, offre la plupart des ingrédients nécessaires. Que faut-il retenir ? Voici 5 choses clés à savoir sur l'essai de la BMW K 1600 Grand America.
Un Touring c'est un bagger avec un top case et un pare-brise à moins qu'un bagger soit un Touring sans top case ni pare-brise. C'est l'oeuf ou la poule en quelque sorte, quoi qu'il en soit on est parti pour un essai de la BMW K 1600 Grand America, que faut-il en retenir.
Grand tableau de bord digital
Comme les autres K16, le modèle 2022 de la K 1600 Grand America emmène avec elle un grand tableau de bord digital de 10,25 pouces qui n'est certes pas tactile mais parfaitement lisible. Tout ce commande du bout des doigts depuis le commodo gauche à l'aide de la molette et des boutons. C'est assez pratique à utiliser et permet de configurer l'affichage comme on veut voire de séparer l'écran en deux parties avec la navigation d'un côté et des infos sur son voyage comme on voit sur la partie droite de la photo. L'inconvénient est que la navigation passe obligatoirement par l'application du smartphone qu'on range dans l'emplacement étanche et ventilé qu'on voit juste au-dessus. L'emplacement est dédié à ça, impossible de mettre autre chose dedans.
Grand pare-brise comme sur les GT et GTL
Si on a plein, voire trop, de vent dans le nez avec le bagger, notre Grand America protège bien mieux. Le carénage est identique aux deux et manque là encore d'un petit rangement dans sa partie haute. Il y a certes des vide-poches mais devant les tibias. Ils ont le mérite d'être là, mais c'est bas. Quoi qu'il en soit, même si on a l'impression d'être assis plus loin que sur la GTL avec la position qu'on a au guidon, on est assis bas avec les pieds à l'aplomb des fesses ou devant sur les repose-pieds plateau. Dans ce cas, on n'a pas accès aux commandes comme si on avait des repose-pieds autoroute. La protection reste supérieure aux modèles américains, surtout avec ce pare-brise réglable.
Large selle confortable pour tout le monde
La selle est ici présentée en option 719, mais la forme est identique. On a de la place, on est confortablement et parfaitement calé une fois en selle, la BMW Grand America sait recevoir comme on l'a constaté sur cet essai. Par contre on est assis bas, mais c'est le genre qui veut ça. 750 mm précisément, 1 cm de plus qu'une Harley Ultra Limited par exemple. On peut choisir une selle plus haute de 5 cm à la commande, un choix hautement recommandable pour les plus grands d'entre vous sous peine d'avoir les jambes bien pliées avec les repose-pieds à l'aplomb de la selle.
Top case tout confort pour le passager
Comme sur la K 1600 B, le passager a le bouton de sa selle chauffante sur la valise droite. En revanche, il a ici un large Top Case pour s'adosser et même des haut-parleurs pour profiter de la musique en voyageant. Je ne peux pas vous dire si c'est efficace ou pas, mais je sais que la sono manque de watts à l'avant dès qu'on passe les 80 km/h pour ce premier essai. Malgré cela, le passager qui aime être bien calé sans être collé au pilote trouvera sans doute son bonheur dans cet équipement. Il faut savoir que si la B est limitée en vitesse à 180 km/h avec les repose-pieds plateaux, la Grand America est limitée à 162 km/h avec cet équipement supplémentaire.
Onéreuse finition à l'eau douce
Etonnante finition que propose BMW sur cette Grand America ainsi que sur la B. Cette Option 719 Midnight se compose de la couleur Meteoric Dust II métallisée avec thème Galaxy appliqué selon un procédé d'impression par transfert d'eau. On distingue des montagnes un soir de pleine lune qu'on retrouve sur les couvercles des valises comme sur cette photo ainsi que sur les flancs du carénage. Le prix ? C'est une finition à 2385 € qui comprend aussi la selle avec son gaufrage en losange.
Pour en savoir plus, retrouvez notre comparatif des BMW K1600 modèle 2022 de la GT à la B en passant par le GTL dans nos comparatifs.
Par Jean-Michel Lainé
. Fondateur de Emoto et journaliste essayeur, passionné par la moto, l'auto et tout ce qui a un moteur en règle générale. J'ai commencé sur Internet en 1996 avant la presse écrite à partir de 2010, la télévision dès 2012 puis la radio en 2020.