Patrice gagne l'étape du Tour de France avec sa Yamaha Niken

Yamaha est partenaire du Tour de France, alors lorsque je suis venu vous rencontrer chez le concessionnaire Yamaha Team Menduni à Grenoble, on en a profité pour emmener l'un de vous participer à l'étape de Grenoble à Méribel au guidon d'une Yamaha Niken.

Cette moto à trois roues est une machine à tourner, ça tombe bien puisqu'on est en montagne. On en avait parlé longuement lors de son arrivée sur le marché avec cet essai de la Yamaha Niken en 2018. Quoi de mieux qu'une étape du Tour de France 2020 en montagne pour la mettre en condition ? C'est Patrice, heureux propriétaire d'une Tracer 900, qui s'élance ainsi au guidon d'une Niken à l'assaut de la 17e étape du Tour de France 2020 de Grenoble à Méribel.

Deux cols hors catégories sont au menu : le col de la Madeleine à 2000 m d'altitude avec 17,1 km à 8,4% et pour finir, le Col de la Loze à 2304 m après 21,5 km à 7,8%, un col que les skieurs de la station de Méribel connaissent bien en remontée mécanique. Et bien pour Patrice, le tire-fesses se prénomme Yamaha Niken. Rendez-vous est pris à 8h devant la concession Yamaha Team Menduni, on enfile le maillot à pois et c'est parti !

L'officiel 81, Patrice et sa Yamaha Niken au départ !

Comme on en a plus dans le poignet que dans le jarret, c'est le 3 cylindres de la Niken qui va pédaler pour Patrice et moi pendant les 170 km de l'étape. Son numéro de course sera le 81, Officiel 81 plus précisément. Les 89 premiers kilomètres sont en plaine, on en profitera pour doubler la caravane du Tour de France tranquillement. Avec tous les bagages qu'on a sur notre Niken, on va pouvoir rapporter des goodies. Les plus observateurs remarqueront que c'est la bagagerie qu'on peut installer sur la Niken GT mais ce n'est pas une GT. L'immense pare-brise qu'elle a n'est ni sur la GT ni sur la standard, c'est un accessoire disponible au catalogue.

Revenons à notre étape. C'est à La Chambre que la montagne débute avec l'ascension du Col de la Madeleine. S'en suivra une longue descente vers Moutiers puis Brides Les Bains avant la difficulté finale en direction de Méribel à 1415 m et le fameux Col de la Loze près de 900 mm plus haut. On n'a pas compté les virages ni les épingles, mais on va dire qu'il y en a beaucoup. Pour être sûr d'arriver en tête, on va partir en tête et en avance, dans ce qui s'appelle  avant course . Patrice remonte la file des autres Niken qui attendent les coureurs sur la ligne de départ factice au centre de Grenoble. Le vrai départ est un peu plus loin, on s'arrête pour immortaliser le moment.

De la caravane au pâturage dans l'ambiance du Tour

C'est dans la plaine qu'on rattrape la caravane du Tour de France. C'est assez étonnant de voir le peu de monde au bord des routes, ce n'est pas la foule des grands jours. La faute au Covid qui reporte le Tour de France en septembre alors que l'école a repris, mais il y a tout de même quelques spectateurs. La consigne est donnée à Patrice pour remonter la caravane au guidon de la Niken : la caravane roule en quinconce, on slalome entre les véhicules lorsque celui-ci met son clignotant pour nous indiquer qu'il nous a vu. Pas d'improvisation donc, la concentration est de mise d'autant que les spectateurs sont proches.

La montée du col de la Madeleine est dans une autre ambiance. La route est étroite, les banderoles sont prêtes, les déguisements enfilés pour courir à côté des héros du jour, les bobs sont vissés sur les têtes et les chaises pliantes installées devant les camping-cars. Les plus courageux montent à vélo, pas au même rythme que le peloton ni que Patrice qui est plongé dans l'ambiance. A mi pente, tout le village de Montgellafrey met l'ambiance dans un virage. Bravo les amis pour le spectacle ! Encore 1000 m de dénivelé. Le Sprint de la plaine est bien loin derrière nous, là c'est le maillot à pois qui nous attend au sommet. C'est long, c'est bosselé, ça grimpe et ça tournicote. Une vraie étape pour le Niken Tour, rappelez-vous de ce tour l'année dernière où chacun pouvait essayer cette moto à trois roues. En haut, à 2000 m, il fait une bonne vingtaine de degrés. L'été indien nous accompagne. Cela fait déjà 107 kilomètres que Patrice roule sur la Niken lorsqu'il passe en tête au col de la Madeleine.

Objectif le Col de la Loze, une main dans le dos

On change finalement de pilote dans la descente du Col de la Madeleine. C'est moi qui prend la moto vers la dernière montée infernale. Un col hors catégorie, sans doute le truc dont on parle le plus depuis qu'on connait le tracé du Tour 2020. Le Col de la Loze, c'est l'épouvantail 2020. Pour l'instant on descend en profitant du revêtement qui a visiblement été refait pour accueillir le Tour de France. On s'approche de l'arrivée, il y a plus de monde au fond de la vallée. Une voiture est arrêtée sur le côté. Un pauvre passager n'a visiblement pas supporté ces innombrables virages. Ah ah. Au moins à moto, on ne peut pas avoir mal au coeur. Bref, on se concentre et prend la direction de Méribel. La montée vers la station est une très belle route faite pour la Niken avec de belles courbes qui s'enchainent. Splendide. Une promenade de santé avec ce 3 pattes qui pédale pour moi.

Passé Méribel, on change de décors. Dans le trafic des voitures de la course et des sponsors, tout le monde monte en première en file indienne à travers la forêt. C'est étroit, il y a sans doute de quoi s'amuser avec cette moto, mais ce n'est ni l'heure ni l'endroit. La foule nous acclame, on peut rêver non ? La montée est interminable, étroite, avec des virages serrés et des relances franchement raides. Finalement, décision est prise de s'arrêter à 4 kilomètres de l'arrivée. D'abord parce qu'on n'a pas de mérite d'être les premiers en haut du col de la Loze sans pédaler, ensuite parce qu'on verra les coureurs passer en pédalant justement.

Patrice, la Niken et moi, on se pose pour voir passer tout le monde. C'est pas très sportif mais on voit tellement mieux Miguel Angel Lopez qui va remporter l'ascension au sommet, le slovène Primoz Roglic le maillot jaune, son compatriote Tadej Pogacar avec le maillot à pois, et puis tous les autres. La voiture balais est maintenant passée, il est l'heure de rentrer à Grenoble, à la concession Yamaha Team Menduni. 12 heures sont passées mine de rien, en immersion dans la caravane du Tour de France, dans l'avant course, au guidon d'une Yamaha Niken comme celles qui encadrent la grande boucle. On n'a malheureusement pas pu approcher les pilotes puisque comme les coureurs, ils étaient dans une bulle c'est-à-dire isolés pour se protéger du Coronavirus. Cette journée restera quoi qu'il en soit, un chouette souvenir.

Merci pour cette participation Patrice, une longue journée sur cette 17e étape du Tour de France 2020 entre Grenoble et Méribel, au départ de la concession Yamaha Team Menduni pour nous avec cette moto, et une arrivée au Col de la Loze qu'il vaut mieux gravir avec le 3 cylindres vu la pente. On avait tellement d'avance à l'arrivée qu'on a eu le temps de profiter d'une petite pâtisserie avant que Miguel Angel Lopez triomphe au sommet. Belle victoire d'étape et belle journée dans l'ambiance du Tour !

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