Pour contrer le succès du Honda Forza 300, Yamaha relance son XMax 300 Iron Max, une déclinaison qui existe dans les autres cylindrées. Après cet essai du Yamaha Xmax 300 Iron Max, que retient-on face au Xmax 300 standard ? Il y a le design mais après ?
Yamaha Xmax 300 Iron Max, une histoire de déco
Avant un essai du Yamaha Xmax 300 Iron Max, qui n'est pas un petit Tmax mais un gros Xmax 125, faisons le tour du propriétaire. Le Yamaha Xmax 300 Iron Max se distingue de son frère standard par de la déco. On trouve une selle spéciale très réussie avec ses 2 matières, des platines de repose-pieds en aluminium, l'habillage du compteur façon chrome, le feu arrière fumé et un unique coloris gris anthracite pour l'habillage.
Pour le reste on retrouve un Xmax 300 standard avec un tablier protecteur, un pare-brise qui manque un peu de hauteur mais surtout de largeur et une assise assez dynamique légèrement portée sur l'avant pour éviter d'être trop avachi les pieds en avant lorsqu'on est au guidon. L'idée est de garder une conduite et donc une posture dynamique.
Le démarrage et l'ouverture du réservoir comme de la selle se font sans clé. On la garde dans sa poche au sec puis on appuie et tourne le contacteur selon ce qu'on souhaite faire. Enfin y a 2 vide-poches dans le tablier, celui de droite peut être ouvert en roulant. Celui de gauche s'ouvre avec la bouton du contacteur... c'est étrange et peu pratique. Une prise 12V permettra de recharger son smartphone par exemple avec un adaptateur.
Et puis n'oublions pas le principal intérêt d'un scooter, son coffre ! Il a nettement progressé depuis la première version du Xmax, en volume mais aussi en forme. Il y a toujours la forme des deux casques intégraux qu'il peut recevoir au fond et dans la selle, ce qui contraint tout de même la taille et la forme du sac qu'on peut transporter, mais un ordinateur 15 pouces y trouve tout de même sa place sans souci. Voilà pour la présentation de cette déclinaison Iron Max du Yamaha Xmax 300.
Essai Yamaha Xmax 300 Iron Max, qu'est ce qui est max ?
Rien, rien de plus que la version standard, le Iron Max est en tous points semblable au Xmax 300 standard. La commande de l'accélérateur est réactive et offre pas mal de sportivité à la conduite, ou de la douceur, c'est selon ce qu'on souhaite car il sait très bien faire les deux. Bravo. Il colle parfaitement à l'idée qu'on se fait lorsque le prend en mains avec son dessin très agressifs et ses optiques à LED. L'assise reste haute et nécessite d'avoir de longues jambes pour poser les 2 pieds au sol, mais ce n'est pas nouveau sur les scooter GT au gabarit toujours un peu imposant.
Le moteur est top, véloce sur les grands axes, vif dans les enchaînements, et réactif en ville. Il n'en va pas de même des freins et de la suspensions. Le freinage demande de la poigne et manque de feeling. L'ABS se déclenche finalement assez facilement, tout comme le contrôle de traction. L'électronique et le freinage ne semblent pas aussi sportifs que la design et le moteur le laissent entendre, mais pour un usage quotidien en ville c'est parfait.
Finalement, le vrai point noir du Xmax est toujours là, c'est la suspension. C'est bien mieux que le 250 que le 300 a remplacé, mais pas au niveau des meilleurs de la catégorie et cette nouvelle mouture 2019 ne s'améliore pas. Relativement souples à faible allure, elles deviennent fermes voire sèches sur des compressions plus rapides et prononcées. C'est dommage pour le confort si le revêtement de votre ville n'est pas parfait.
Bilan essai Yamaha XMax 300
Cet essai du Yamaha Xmax 300 Iron Max confirme donc qu'en dehors de l'accastillage sympathique, l'Iron Max est un Xmax comme un autre rien d'autre. On regrette les suspensions qui mettront à mal les dos sensibles, le système tout sans clé pas forcément très pratique notamment pour les vide-poches, et la forme du coffre qui ne le rend pas si logeable que ça malgré le volume apparent. Par contre on apprécie sa motorisation qui sait à la fois être douce ou dynamique, sa finition très réussie, et la protection générale efficace même si le pare-brise ne se règle pas en hauteur électriquement comme sur le Forza 300. Il faut ajouter à ça la consommation très raisonnable sur cet essai menée à diverses allures. Reste la question du prix puisque le Yamaha Xmax 300 Iron Max est facturé 6299 euros, soit 300 euros de plus que le Xmax 300 standard, c'est le prix du design affirmé de ce Xmax Iron Max. Chacun ses goûts.
On aime bien
Un style et la finition
La motorisation agréable
L'équipement complet
On aime moins
Suspensions trop fermes
Coffre grand mais peu logeable
Système sans clé peu pratique
Notre avis
Quotidien
⭐⭐⭐⭐⭐
Voyage
⭐⭐⭐
Loisir
⭐⭐⭐⭐
Sport
⭐⭐
Duo
⭐⭐⭐⭐
On vous regarde
⭐⭐⭐
On la détaille
⭐⭐⭐
On l'écoute
⭐⭐
Photos essai Yamaha XMax 300
Fiche technique Yamaha XMax 300
Marque
Yamaha
Modèle
XMax 300
Cylindrée
300 cm3
Année
2019
Tarif de
6299 €
Conseillé au
14/05/2019
Moteur
Cylindres
1
Cycle
4 temps
Distribution
simple arbre à cames en tête
Soupapes par cylindre
4
Refroidissement
liquide
Cylindrée
292 cm3
Alésage
70 mm
Course
75,9 mm
Rapport volumétrique
10,9 :1
Lubrification
carter humide
Admission
injection
Allumage
électronique
Démarreur
électrique
Electricité
Batterie
12 V
Performances
Puissance
20,6 kW
Puissance
27,9 ch
Disponible à
7250 tr/min
Couple
29 Nm
Disponible à
5750 tr/min
Transmission
Embrayage
automatique à courroie
Transmission
variateur
Secondaire
courroie
Châssis
Cadre
tubes d’acier
Bras oscillant
monobras
Jantes
bâtons
Suspension avant
Type
fourche
Débattement
110 mm
Suspension arrière
Type
double amortisseur
Débattement
79 mm
Frein avant
Type
1 disque
Diamètre
267 mm
Frein arrière
Type
1 disque
Diamètre
245 mm
Pneu avant
Largeur
120 mm
Hauteur
70 mm
Diamètre
15 pouces
Pneu arrière
Largeur
140 mm
Hauteur
70 mm
Diamètre
14 pouces
Dimensions
Longueur
2185 mm
Largeur
775 mm
Hauteur
1415 mm
Hauteur max
1465 mm
Empattement
1540 mm
Garde au sol
135 mm
Hauteur de selle
795 mm
Poids
Avec ABS
179 kg
Conditions
pleins faits
Capacité
Réservoir
13 L
Données techniques et tarifs peuvent changer sans préavis. Vous trouverez des informations complémentaires ainsi que le dernier tarif sur le site officiel.
Par Jean-Michel Lainé. Fondateur de Emoto et journaliste essayeur, passionné par la moto, l'auto et tout ce qui a un moteur en règle générale. J'ai commencé sur Internet en 1996 avant la presse écrite à partir de 2010, la télévision dès 2012 puis la radio en 2020.