
Essai Yamaha R9, 5 points à retenir
La Yamaha R9 est sans doute la moto la plus attendue de la marque japonaise en 2025, une grosse nouveauté. Il faut avouer qu'on en parle depuis longtemps, alors on était impatient de faire un premier essai de la Yamaha R9. 5 points à retenir de cet essai.
MT-09, XSR 900 GP, Tracer 9 et maintenant R9, le trois cylindres de la marque japonaise n'en finit pas de trouver de nouvelles applications. Cette fois-ci c'est au coeur d'une sportive que le CP3 s'installe pour nous proposer une sportive de route Euro5+ maintenant que les R6 et R1 sont dédiées à la piste. Voici 5 points à retenir de l'essai de la Yamaha R9 sur circuit, le déluge du côté de Jerez nous a bloqué l'accès aux routes ce jour là.
Moteur commun pour toutes les CP3
Le moteur CP3 qui anime les MT-09, XSR 900, XSR 900 GP, Tracer 9 et maintenant R9 est exactement le même pour toutes ces motos d'un point de vue mécanique mais aussi des performances. On espérait un peu plus pour la sportive pour le principe mais il n'en est rien, quelle que soit la machine sur laquelle se trouve le CP3, il développe 119 chevaux à 10000 tr/min et 93 Nm de couple à 7000 tr/min. Ça n'enlève rien à l'agrément de ce CP3 mais une dizaine de chevaux de plus aurait été sympa pour le principe.

Cadre et partie cycle exclusifs
Si elles partagent toutes le moteur CP3, ce n'est pas le cas de la partie cycle puisque la R9 a un cadre exclusif avec un angle de chasse réduit ainsi que des suspensions Kayaba réglables qui lui sont propres. L'intérêt est d'offrir une partie cycle affutée pour cette moto qui se destine à quelques journées pistes de temps en temps en complément de balades sur la route. Le résultat est à la hauteur de ce qu'on espérait et se distingue de ce que propose la MT-09 sur la qualité de la partie-cycle.

Position exigeante au guidon
Sur le plan de la position, il n'y a aucun doute, elle est réellement sportive avec ces demis guidons placés sous le T supérieur et les repose-pieds qu'on peut mettre en position haute. Il y a en effet 2 positions possibles, il suffit de dévisser les repose-pieds et de le visser à la hauteur qu'on souhaite. Yamaha a aussi pensé à proposer les vitesses inversées en prévoyant un second filetage sur le sélecteur. Là aussi, il suffit de déplacer l'ancrage du shifter et le tour est joué. L'ergonomie est vraiment pensée pour la piste.

Datas dans tous les sens par GPS
Les geeks et amateurs de chronos seront ravis de voir qu'on peut avoir tout un tas de données géolocalisées sur son circuit préféré pour progresser tours après tours. On peut paramétrer pas mal de choses pour recueillir des datas en tous genres sur sa moto, accélération, freinage, angles, déclenchement du contrôle de traction, etc. Ces paramètres peuvent se régler avec le mode Track de la R9, il y a de quoi se faire plaisir et bien progresser au guidon.

Design résolument sportif
Avec sa ligne plongeante sur l'avant, ses ailerons, l'arrière élancé tout en finesse comme les R1, R7 et R6, la R9 même si elle se destine à un usage principalement routier garde la ligne de la famille des R chez Yamaha. Quand on la voit posée sur sa béquille, on est plus proche du style d'une sportive radicale que d'une sportive de route. L'ergonomie confirme cette impression dès qu'on prend le guidon de cette R9.

Pour en savoir davantage, retrouvez notre essai de la Yamaha R9 dans la rubrique essais.