Essai Brixton Crossfire 500, 5 choses à retenir

La marque se lance dans la grosse cylindrée avec une 500 animée par un bicylindre parallèle. Habituée aux 125 et 250, la marque voit grand. Mais ce n'est pas qu'une question de cylindrée, design et équipement sont réévalués pour la Brixton Crossfire 500.

Après une premier essai de la Brixton Crossfire 500, force est de constater que la marque a mis de son côté quelques atouts non négligeables. Moteur, design et équipement, 5 points à retenir sur cette nouvelle Crossfire.

Un premier gros moteur pour Brixton

La marque est surtout connue pour ses 125 voire 250. La Crossfire 500 en essai est une première grosse cylindrée pour cette marque autrichienne qui fabrique en Chine. Le moteur est en tous points ou presque, comparable à celui de la CB 500. Souple, bien plus qu'un mono de même cylindrée, il est parfait pour la ville avec une douceur et une facilité de conduite de premier ordre. Il manque peut-être un peu de patate pour un rythme plus sportif sur le réseau secondaire, mais il monte tout de même agréablement dans les tours. Et puis la sonorité n'est pas désagréable non plus, ce qui ne gâche rien.

Un design soigné pour la Crossfire 500

La Crossfire 500 est la première grosse cylindrée commercialisée par Brixton. Elle est accessible aux permis A2. La marque autrichienne a soigné son design avec un dessin du réservoir qui rappelle le X du logo par ses angles qui donnent différents reflets avec le soleil. Mais si c'est un élément majeur, ce n'est pas le seul. On note aussi l'effort porté sur le dessin du phare, celui de la selle prolongée par le feu à LED, etc. même les repose-pieds ! Le rappel du logo avec le X est partout aussi et ça reste assez homogène. Une moto qu'on remarque.

Phare à LED avec les points cardinaux

Oui c'est étonnant et parfaitement inutile, mais les points cardinaux sont dans le logo de la marque. On les retrouve dans le dessin de ce phare tout rond, à l'ancienne, mais avec un éclairage diurne tout ce qu'il y a de plus moderne. Il y a un petit côté vintage à cette moto, mais aussi des finitions très modernes. Le phare illustre parfaitement le coup de crayon général de cette Brixton qui mixe les époques.

Une longue selle pour le pilote et son passager

La selle de notre Brixton Crossfire ne dénoterait pas sur un Cafe Racer, mais s'en n'est pas un. Longue et peu épaisse, elle remonte franchement sur le réservoir ce qui évitera de l'abimer et est assez vaste pour une bonne assise. L'ensemble reste assez ferme surtout que les suspensions le sont aussi sur des mouvements rapides. Sur des mouvements plus lents, les suspensions sont plus souples et confortables. Quoi qu'il en soit, on est pas mal installé au guidon pour se balader avec une position décontractée qui colle parfaitement à l'esprit de cette moto.

Tableau de bord digital

Pour faire défiler les informations kilométriques, il y a un petit bouton à gauche du tableau de bord. Ce n'est pas ce qu'il y a de plus pratique mais toutes les informations nécessaires sont affichées simultanément et malgré tout assez lisiblement. Oui car tout n'est pas affiché très grand mais le contraste est bon avec ce fond noir et l'écriture en blanc. Jauge, rapport engagé, compte-tours, heure, tout est là.

Pour en savoir plus, je vous invite à retrouver mon essai de la Brixton Crossfire 500 dans la rubrique essais avec toutes les photos et la fiche technique détaillée.