Essai BMW S1000XR 2020, 5 points à retenir sur la 1000 XR
Pour attaquer la nouvelle saison 2020, BMW revoit sa S1000XR plus qu'il n'y parait. En dehors de la performance du moteur, beaucoup de choses changent pour rendre cette moto plus confortable sans perdre sa sportivité. 5 points à retenir après l'essai.
Tableau de bord TFT couleurs ultra complet
Cette nouvelle BMW S1000XR se dote elle aussi de ce très bel écran TFT couleurs qui affiche tout un tas d'informations plus ou moins utiles. On peut au fil des écrans trouver les paramètres techniques de la machine toujours utiles pour la sécurité, et puis d'autres choses moins utiles comme l'angle d'inclinaison d'un côté ou de l'autre (vous saurez de quel côté vous penchez le plus), l'intensité du freinage (de trappeur) ou l'activation du contrôle de traction. C'est toujours rigolo à regarder en fin de balade. Côté pratique, l'écran n'est pas tactile, on passe d'un écran à l'autre avec le bouton menu
et la molette.
Suspension ESA Dynamic de série sur la 1000 XR
Pour augmenter l'agrément au quotidien des grands voyageurs, BMW dote sa grosse XR de la suspension ESA Dynamic de série. Oui ce n'est pas une option, la précharge se règle d'une pression sur le bouton au commodo gauche. Ce qui reste en option, c'est le ESA Dynamic Pro avec les réglages complémentaires. Celui-ci vous permet déjà de rouler avec de bonnes bases si vous roulez souvent seul, à deux avec ou sans bagages. Cela évite de sortir la clé pour jouer sur l'amortisseur de la S1000XR.
Le 4 cylindres de la S 1000 XR développe toujours 165 chevaux
Si on connaissait et appréciait la XR pour sa sportivité, il n'y a aucun changement de ce point de vue pour la nouvelle année 2020. Le bouillonnant 4 cylindres issu de la très sportive RR anime toujours ce Trail GT avec la fougue qu'on attend même en étant bien assagi. Il n'hérite toutefois pas de l'admission variable qu'on a vue apparaître sur la sportive, elle seule en profite jusqu'à présent. BMW n'a en effet pas jugé utile de garder cette coûteuse technologie sur un moteur qui par définition ne devrait pas aller rouler sur circuit et n'a donc pas besoin d'être aussi pointu.
Une ergonomie et assise où on est dans la moto
Le plus étonnant lors de mon essai de cette BMW S1000XR est sans aucun doute la nouvelle ergonomie de cette moto. BMW a changé beaucoup de choses dont le dessin du cadre et du réservoir pour rendre cette machine plus étroite au niveau des jambes. Elle est de toute évidence pour une moto de cette cylindrée très accessible, mais la surprise viendra sans doute de l'assise. Elle n'est ni trop haute ni trop large, en revanche la forme de la selle sur l'arrière contraint pas mal la position qu'on a au guidon. On a un appuis sur le coccyx qui empêche de se placer comme on le souhaiterait longitudinalement. C'est étonnant.
Pare-brise réglable sur 2 hauteurs d'une main
Le pare-brise de la s'ajuste sur 2 hauteurs, on peut trouver que cela fait peu mais il a l'avantage de pouvoir être positionné d'une seule main, la gauche, même en roulant. La manoeuvre se fait rapidement puisque c'est un levier à manipuler de haut en bas. Il se prend parfaitement en main et ne nécessite qu'un bref instant. La différence de protection entre les 2 est assez significatif.
Pour en savoir davantage, retrouvez mon essai de la BMW S1000XR dans la rubrique essais dès maintenant.