Fantic Caballero 500 Scrambler, aspects pratiques
Notre essai du Fantic Caballero 500 Scrambler, rappelons qu'il est aussi proposé en Flat Track et Rally, permet de s'attarder sur des points de détails à mettre en avant. On commence cette série par les aspects pratiques ou un peu moins du Caballero 500.
Porte-paquet rikiki sur le réservoir
Il y a des encoches pour passer une sangle et des caoutchoucs pour que le paquet ne glisse pas. L'attention est sympathique et laisse ledit paquet à portée de mains contrairement à un porte-bagage à l'arrière. Le souci de ce porte-paquet est qu'il est tout petit et à part transporter ses affaires de pluie ou une paire de tongs, on voit pas trop à quoi cela pourrait servir. C'est joli et va bien avec le style Scrambler, c'est indéniable.
Une selle confortable pour deux
Après un essai du Francis Caballero 500 Scrambler de quelques centaines de kilomètres, on peut en conclure que la selle est suffisamment confortable pour tout le monde. Oui cela pourrait être mieux et surtout plus vaste lorsqu'on est deux, mais c'est très bien dans la catégorie et le passager dispose de 2 soignés sous la selle pour bien se tenir, c'est pas mal du tout et bien mieux que la petite sangle qu'on trouve trop souvent sur ce genre de longue selle. Cette selle permet lorsqu'on roule seul de se positionner un peu comme on veut, c'est agréable en plus d'être confortable.
Le comodo de la discorde
Utiliser le klaxon avec l'épaisseur de la poignée ou attraper l'appel de phare relève presque de l'exploit ou du hasard. Pour passer des feux de croisement aux feux de route il faut tourner la molette en haut du comodo. Même pour actionner les clignotants, il faut appuyer sur le bouton différemment d'une autre moto. C'est franchement pas pratique du tout à l'usage et le petit bouton du klaxonne comme celui de l'appel de phare, resteront de toutes les façons pas faciles à atteindre. Ils sont mal placés et tout petits.
Tableau de bord peu lisible
Oui, le tableau de bord aussi est peu lisible. Lors de cet essai du Caballero 500, il faut reconnaître que la lecture des informations n'est pas très simple. En dehors de la vitesse affichée en gros, le reste demande de se concentrer un peu plus qu'un simple coup d'oeil. Par exemple la jauge se voit peu, heureusement que le gros témoin de réserve nous alerte efficacement.
Un sélecteur de moto de cross ou d'enduro
C'est la même remarque que pour la pédale de frein. Ces équipements sont des éléments qui viennent de motos tout-terrain. Autant sur celles-ci on roule souvent avec de grosses bottes, autant dans le cas de notre Caballero on route avec des baskets moto ou des bottes de route et ce sélecteur marque rapidement le dessus de nos chaussures. Un petit caoutchouc n'aurait pas fait de mal pour protéger le cuir de nos bottes. Fort heureusement, les repose-pieds sont caoutchoutés.
Le liquide visible de ce gros mono
Le réservoir de liquide de refroidissement n'est pas très grand mais il est parfaitement visible en étant placé transversalement juste au-dessus du radiateur. Le bouchon est accessible lui aussi. Vous n'aurez pas d'excuse si vous ne surveillez pas le niveau du liquide de refroidissement du gros mono.
Pour en savoir plus sur le Caballero 500, je vous invite à lire mon essai du Fantic Caballero 500 Scrambler dans notre rubrique essais.