ppda a dit :
donc leçon n° 1 ne pas s'arreter si une suz est en panne surtout s'il y a avec une nana
a quand ton prochain essai de HD jmi
leçon n°2 attention au side-car avec un gros lapin a bord
très fort tom's
bon a qui le tour
Voir la publication « COMMENT ROULER EN GROUPE ».
Les commentaires 101 à 150 sur les 168 de cette publication.
TOM6
Au début de ma période side-car, j'ai fait partie d'un club side (tout le monde peut faire des conneries).
On me disait que les side caristes, c'était autre chose que le monde motard devenu décadent, que c'était l'esprit des années 60 qui perdurait, que les valeurs originelles de l'esprit motard étaient encore vivantes.
…..Comme un con, j'ai eu la faiblesse de le croire…..
Finalement j'y ai trouvé la même proportion de gens biens et de foutus cons que dans le monde motard de base, mais ce n‘est pas le sujet.....
Enfin, bref! Lorsque le club marchait bien au début, on faisait des sorties et des bouffes en pagaille.
Un samedi l'équipe dirigeante organise une petite virée pour reconnaître le parcours d'une sortie que nous devions faire 15 jours plus tard et s‘arrêter à un petit resto qu‘ils avaient réservé pour choisir le menu de la future ballade .
Le terme « reconnaître le parcours » me faisait plutôt marrer parce que ces routes je les pratiquais tous les jours de la semaine pour mon boulot, je pouvais leur donner tous les détails de chaque route, mais bon, il fallait admettre que certains n'avaient pas forcément un boulot qui leur permettait de rouler un peu….
La petite troupe se met en route et au bout de 5 bornes on en avait déjà perdu un.
On avait une vingtaine de bornes à faire seulement et ça a été le départ d'une des plus belles sorties galères que j'ai connu à l'image du sujet de ce fil.
Celui qui démarre pas en même temps que les autres , celui qui pète sa segmentation et commence à tout déculasser sur le bord de la route, celui qui se rate au seul carrefour du parcours et qu'on ne reverra plus, moi qui ralentis car celui qui était derrière moi ne suivait plus et qui voit partir celui de devant sans se préoccuper de ses rétros;
Bref une fois de plus je regrettais de pas être parti seul.
Tant bien que mal, le gros de la troupe arrive au resto. On met pied à terre on discute un peu, on s'engueule un peu, mais finalement tout le monde rentre…..
Putain l'accueil glacial dans le bouclard. Je comprend qu'on avait pas une allure très catholique mais vraiment le dragon qui servait de taulière nous a pris de trés haut….
On s'assois, on commande quelques cafés et on laisse le président et sa chérie négocier les menus avec le gorille…..enfin, je veux dire la propriétaire des lieux.
Ca faisait un moment que l'on discutait et le président vient nous rejoindre en nous disant qu'on pouvait lever le camp et opérér un repli stratégique, les menus étant enfin commandés pour la prochaine sortie.
Il nous glisse à voix basse: « Par contre, la vieille, elle a pas l'air trop contente de voir que ce sont des motards qui vont venir, elle est vraiment pas aimable! »
Toute la troupe se rhabille et sort en file indienne sous l'œil noir du dragon.
J'étais le dernier à sortir, j'attrape la porte pour la fermer et je gueule à mes potes avant de la refermer complètement:
« …OUAI, MAIS LES GARS, FAUDRA PAS DECONNER COMME LA DERNIERE FOIS ET TOUT BOUZILLER EN PARTANT!!!!! »
Et blang, je ferme la porte!
Tous mes potes me regardent en ouvrant de grands yeux, mais ils ne bronchent pas en me voyant remonter rapidement sur le side et me barrer comme si de rien n'était…..
Arrivé chez nous, ils me tombent tous dessus en étant pliés de rire:
« T'es con, pourquoi t'as balancé ça? On a jamais rien bousillé, T'es devenu fou? »
Je leur répond:
« Elle a été désagréable comme c'est pas permis, la vieille.
Maintenant qu'on a réservé, elle va flipper pendant 15 Jours et je suis sur qu'elle va nous recevoir un peu mieux la prochaine fois. »
-Oh t'es con, t'éxagères,….. »
Et ben, vous me croirez si vous voulez, mais 15 jours après pour la sortie, on a été reçus comme des rois avec des plats gargantuesques, sourire commercial à volonté et café offert par la maison!!!!!
Moi aussi petite histoire . Du temps de mes premieres roues en tant que passagere, donc bien longtemps avant mon permis. Tout pareil je venais de m inscrire dans un club et RDV pour ma premiere balade .... j arrive RDV place de l'Opera un dimanche matin ... toute contente de faire de la moto Je vois l organisateur et il me dit tu montes derriere ERIC et il tend son doigt et me montre le fameux ERIC ; La je vois un pur "harleytiste", frange, la clope roulée à la bouche, par rasé, et l air patibulaire .. Rappel c etait l une de mes premieres approches du monde motard OK OK qlques apprioris ... bref gloups gloups .... on attend tout le monde et vu que le fameux Eric ne bougeait pas ... je me dis bon ben va falloir y aller .... et là j entends une voix derriere moi .. et qui me dit alors tu est deja montée sur une DUCATI euhh non je me retourne et la je vois un "gentil" ptit jeune homme , qui me dit jsuis Eric et je crois que tu montes derrierE moi AHHH BONN euhh
Ben oui c est moi Eric et ma moto est derriere la Harley OUFFFFFFFFFFFFF bref nous voila parti . Et pour ceux qui connaissent Paris entre la Place de l Opera et les Champs Elysées, on a perdu toute la troupe . On etait plus que 2 motos .. Ben vi sur l avenue . avec les feux .. les autres nous ont lachés. On a essaye de les retrouver l autre moto avait deja fait une balade avec le gros de la troupe . Mais comme on n avait pas le point de ralliement ... on les a jamais retrouvés. Mais la balade a ete sympa a 2 motos dans le Vexin.
PS Promis , le pilote n a pas fait expres de perdre les autres ... car on avraiment essayer de les retrouver ...
Tout cela pour dire que l habit ne fait pas le moine et le style, le motard... Mais le premier faisait peur
Lolie a dit :
Benn Tommmm y en a plus des histoires
Juis en arret et ca m occupe bien de te lire
bon WE a tous
TOMS7
Comme je l'ai déjà écrit, à 17 ans, avec mon frangin nous avions acheté une R60/5 à deux et nous pilotions (vu comment on conduisait le mot est un peu fort….) à tour de role.
La moto avait 4 mois….un soir j'étais aux commandes avec le Frérot derrière, on roulait pour aller voir un pote à quelques Kms.
Je double une bagnole et me rabas; je m'apprête à attaquer un virage à gauche mais une putain de bagnole ne baisse pas ses phares et je suis complètement aveuglé. J'élargis trop la trajectoire et quand le faisceau de la voiture disparait, je m'aperçois que j'ai mordu sur la bord de la route et que je pars dans le fossé…..
Merd, merd, meeeeeerd! La moto plonge en diagonale dans le fossé
d'un seul coup tout s'accélère dans ma tête et je vois effectivement défiler des images de ma vie dans une fraction de seconde.
Un choc, et je me sens éjecté avec une violence inouie dans les airs et je revois l'article d'un journal moto qui parlait d'un pilote qui avait eu sa BM qui lui était revenu dessus et lui avait sectionné le bras lors d'une course à Rouen….
Pendant que je ricochais, comme j'étais passé par dessus la moto, je n'avais qu'une obsession: « pourvu qu'elle ne me retombe pas dessus, pourvu qu'elle ne me retombe pas dessus !…….bordel!!!!!». Ma pirouette se termine enfin, et Blam!!!!!, je sens la moto qui me tape légèrement dans le dos…..!!!!!
OUF, elle s'est arrêtée en même temps que moi.
Je me relève rapidement et je cherche mon frangin dans le noir, complètement paniqué:
« Ou tu es??? T 'es blessé????
-Non, non, ça va j'ai rien!
Quel con, ce caisseux! Et t'as vu celui qu'on venait de doubler, il s'est même pas arrêté. Quelle bande de pourris!!!!!
La scène était suréaliste, on voyait que dalle sauf de temps à autre quand le faisceau des lumières d'une voiture passait furtivement dans le virage.
On releve la moto et on constate que la fourche à morflé. On ne pouvait rentrer par nos propres moyens….
Je vais à pied jusqu'à la première maison, je frappe et voit une femme m'ouvrir en ayant un mouvement de recul, l‘air terrorisée!!!.
Je n'avais pas vu que j'étais recouvert de terre, de poussière et à peine identifiable.
Je lui explique et demande si je peux téléphoner à mes parents.
Elle m'amène devant le bigophone, je fais le N° et mesure tous les mots que je vais utiliser pour affoler personne, car mon père était cardiaque et donc il fallait le ménager.
C'est ma sœur qui décroche:
-Ouai, c'est moi, rien de grave, on est pas bléssés, la moto à glissé dans un virage et apparement la fourche bloque un peu, si Papa, pouvait venir nous rechercher avec une camionnette…..
J'entends mon père derrière qui demande qui c'est:
« -C'est les frangins, ils ont eu un ACCIDENT et la moto est pliée!!!!!!!!!!! »
Glups! La frangine ne visait pas une carrière dans la diplomatie internationale et elle a bien fait…..
Mon père nous a récupérés avec un petit fourgon et évidemment on a bouffé de la leçon de morale pendant une semaine.
La moto a été réparée par mon père 15 jours après, un vendredi soir, à 23h et je partais le lendemain matin à 6H pour mon premier Bol d'Or au Mans.
J'avais négocié durement l'autorisation chaque jour après l'accident et devant ma détermination, mon père, bien que réticent suite à notre expérience de labourage, avait laché l'affaire.
A 6H du mat, 5 potes étaient devant la porte à m'attendre et mon père me fait jurer que je téléphone dés que j'arriverais au Mans….
Juré, craché, t'inquiète pas (pourquoi il aurait du s‘inquiéter en plus, franchement??) et on taille la route….
La route à l'époque, c'était une sacrée expédition: Pas encore d'autoroute, que de la Nationale et de la départementale avec jeu de piste et éclaireur indien indispensable pour arriver à bon port.…..
Ma première sortie galère en groupe…..
À 60 Km du Mans, il faisait assez beau, on s'arrète dans un petit bistrot de campagne.
Trouver une cabine téléphonique , ce n'était pas évident sur la route, alors il me vient une idée:
J'appelle, mes parents ici et je leur dis que je suis arrivé, comme ça ils ne s'inquièteront plus et j'aurais plus à chercher un téléphone……
« Allo, c'est moi, ouai, ça y est on est arrivés au Mans!
-Ah ben ça nous rassure. Il fait quel temps?
-Il fait super beau!
-……..!!!!! Ah bon?…..et ben tant mieux, passez un bon week-end, à Dimanche soir! »
On finit nos verres et on reprend la route…..
Pendant qu'on s'était arreté au bistrot, le temps était passé au gris lourd et d'un seul coup un orage de folie nous prend et le cauchemar commence.
J'étais jeune conducteur, j'avais pas encore de bottes étanches, ni de vrais vêtements de pluie, je ne voyais plus rien, j'ai vraiment roulé comme une pince jusqu'au circuit.
Arrivé la bas, on plante la tente, j'ouvrais des yeux comme des billes, tellement il y avait de motos, de bruits et de trucs fous à regarder.
Comme on est arrivés à la bourre, on a raté le départ et quand je me suis approché de la courbe Dunlop qui a l'époque était une grande courbe jusqu'à la Chapelle (c'était une vraie chapelle catholique, à ce virage, ou il y avait une messe le Dimanche matin), j'ai eu encore un choc!!!!
Quand j'ai vu la vitesse de passage en courbe des machines qui soulevaient une gerbe de flotte pas possible, j'ai halluciné, moi qui n'arrivais pas à rouler au dessus de 80!!!!!!
A l'époque la sono du circuit était juste devant les stands et pour suivre la course on entendait à peu prés ça:
« La N°…….BROOOOOOOOOW, ……..suivie de prés par la…….. ROOOOOAAAAAAAAR….et la SUZUKI N°………WIIIIIIIIIIINNNN!…… »
Bref, à moins de connaître un peu les coureurs au bout de quelques tours on ne savait plus qui faisait quoi.
Ca a été une vraie révélation pour moi, ce premier bol d'or…..
Suite à quelques galères dans le week, un des potes nous oblige à rater la fin de la course pour ne pas rentrer trop tard …….
Fait chier, mais bon, faut rester solidaires. Salut à cette ambiance de folie une heure avant la fin et promesse est faite de revenir l'an prochain
.
Le voyage du retour se passe plutôt….. mal…….mais, nous arrivons enfin chez nous.
Je pose mon bordel, range la moto et mon père arrive:
« Alors fiston, ça s'est bien passé?
-Ouai, P'pa, c'était génial!
-C'est une Honda qui a gagné?
-Euh…..! En fait, je sais pas!
-Comment ça, tu sais pas? T'y étais pourtant!
-Ouai, mais tu sais, on entend pas trop bien et c'est pas facile, ……enfin bref!…..glups!
-Ah bon? …..Et au fait, Tu nous as pas dit qu'il faisait beau quand tu as appelé?
-Ouai!
-On était devant la retransmission de la télé et il pleuvait des cordes……!!!!!!!Tu te fous de ma gueule!……….glups bis!
Il n'a jamais voulu croire que j'y étais allé, il a fallu que les potes lui confirment que c'était vrai dans la semaine.
Il a même eu cette phrase terrible qui sera un vrai déclic pour moi:
« Vous ne suivez pas la course, vous ne savez pas qui à gagné; MAIS QU'EST-CE QUE VOUS ALLEZ Y FOUTRE AU MANS???? »
C'est de là que j'ai commencé à faire des photos sur l'ambiance des campings et autour du circuit, Je voulais faire une belle expo photo pour résumer cette ambiance purement motarde, pour expliquer ce qu‘on y trouvait, …..
J'ai fait cette expo, elle est même parue dans le N° « spécial vacances » en 2000 de Moto Journal .
Cette expo est allée au salon de Pecquencourt, Le salon de Reims, en Corréze, mais malheureusement, mon Père, lui, n'a pas eu le temps de la voir, ça ça m'a toujours fait chier…..mais bon, c'est la vie!
index.php
Un jour il y a qq années, j'allais à la première "concentration" de ma vie. Je devais faire la route avec un pote, oui à partir de 2, c'est un groupe Au programme 400km de petites routes bien sympatoches et un beau soleil. Le beau soleil n'a finalement pas été au rendez-vous, l'aller était un peu sous les nuages et le retour...
Bref, la veille il m'appelle, catastrophe, il s'est fait emboutir par une bagnole à un feu et veut que je l'emmène... le jeune gringalet d'environ 1m90 pour 90kg se retrouve donc à l'arrière et nous voilà partis à l'assaut des petites routes, moi et mon armoire normande toute de cuir vêtue sur ma bonne veille Speed Triple.
La route se passe sans encombre en dehors d'un évitement de 4L dans le Morvan il parait, mais je ne m'en souviens pas, je devais dormir à ce moment là. Arrive l'heure de la pause café à Château Chinon. Un petit tour de la place principale et nous choisissons un des plus petits troquets pour nous poser. Le gars au comptoir nous regarde rentrer tout de cuir vêtus avec les casques à la main. On commande deux cafés et je vais faire un tour au ptit coin. De retour on papote un peu, je vois mon pote qui tente de me faire comprendre un truc, mais je suis nul en devinette Un fois dehors, il me dit que le gars lui a proposer de venir à une concentre de motard gay à la rentrée
Nous voilà repartis. La pseudo concentre se passe et le lendemain, c'est la route du retour. La météo nous épargne la pluie mais pas le vent violent avec de très grosses rafales. Un jour idéal donc pour promener une armoire normande sur les petites routes. On choisi tout de même de prendre la nationale et nous voilà partis pour 400km. 400km qu'on fera penchés d'un coté, à tel point qu'il suffit de mettre la moto droite pour tourner de l'autre coté... on évite des tas de branches et objets divers sur la route, on roule difficilement en ligne droite, c'est plutôt un pilotage façon 2g dans chaque bras et arrivons tout de même à bon port. On ne fera pas la pause dans le même bistrot au retour par principe
A l'arrivée, la bande de roulement sur le pneu n'était pas au centre mais décalée sur le coté à force de rouler penché et on apprend que c'était la tempête sur l'Europe, une tempête qui fera une dizaine de morts en France et en Belgique tout de même. Une journée idéale donc pour la moto
TOMS a dit :
A ta place, je me poserais des questions sur ma façon de m'habiller.
...le cuir te va peut etre pas mal, mais bon!......
un petit récapitulatif sur les signes entre motards et entre motards et les autres usagers de la route.
LangageMotard.pps
viking a dit :
un petit récapitulatif sur les signes entre motards et entre motards et les autres usagers de la route.
LangageMotard.pps
viking a dit :
un petit récapitulatif sur les signes entre motards et entre motards et les autres usagers de la route.
LangageMotard.pps
Les Bols d'or au Catellet étaient de grands moments.
C'était pour nous les nordistes le prétexte d'une ballade dans le sud qui nous faisait profiter des derniers rayons de l'été avant de remonter dans nos brumes déprimantes.
On en profitait généralement pour coupler ça avec une descente à la presqu'île de Giens (L'almanare bien connue des windsurfeurs) pour aller faire une petite baignade dans la grande bleue.
J'avais eu une mauvaise expérience du camping sur place (déjà à l'époque) et la nuit nous redescendions pour aller dormir sur Toulon, après les concerts.
Un soir donc, je franchis l'unique porte de sortie du circuit du Castellet ou traditionnellement une bande de cons complètement bourrés attendait les bagnoles pour les secouer ou leur taper dessus . Heureusement nous on était en side et ils nous foutaient la paix.(Les abrutis sur les courses d'endurance ça date pas d'hier...)
La sortie donnait sur une belle petite route au revêtement quasi parfait qui rejoignait la route du Beausset où les motards se tiraient des bourres pas possible. A chaque virage, on riquait de se trouver en face de 2 ou 3 allumés qui se prennaient pour les coureurs du circuit.
Donc cette nuit là, nous avions franchi les portes du circuit et la lueur des phares perçait la pénombre pour nous guider vers notre lieu de repos salvateur.
D'un seul coup, dans un virage, dans le faisceau de mes phares, j'aperçois furtivement une tête avec un casque qui me regarde avec de gros yeux dans le fossé extérieur et qui disparaît dans la pénombre quand mes phares ne peuvent plus les éclairer. On aurait dit Caliméro qui sortait de son oeuf!
Je freine, je demande à ma femme si elle a vu la même chose que moi, elle me répond que oui.
J‘arrête le side, je le gare à coté de 2 motos semblant abandonnées.
Je courre dans la direction de ma vision, et ce que je découvre est assez tragique: trois motards soutenaient à grand peine une moto qui voulait dégringoler la colline et sous laquelle je distingue à grand peine dans le noir, un type qui était coincé et sur le point d'être écrasé.
J'attrape un morceau du guidon de la moto pour soulager les autres qui étaient en train de reculer sous le poids de la meule.
Je vois le type en dessous de la moto qui commence à bouger, je me dis qu'il n'est donc pas mort.
Des autres motards arrivent en courant avec des lampes de poche et on commence à découvrir un peu la situation.
Les gars venus en renfort nous permettent de bloquer la moto pour qu'elle ne descende plus sur le pauvre type.
A notre grand surprise, un des motards commence à lancer:
« Ouuuai, vous les Parizienngs, vous veunez uneu fois par an, vous faiteu les kakous, vous croyez queu vous connaissez la routeu, alors vous conduisez commeu des congs et voilà ceu qui arriveu…….! »
D'un seul coup on entend hurler le mec sous la moto:
« MAIS PUTAIN, TU VAS PAS LA FERMER TA GRANDE GUEULE ET ME LACHER LA GRAPPE. TU VOIS PAS QUE J'AI MAL, MERDE!!!!!!SI T'ES LA JUSTE POUR SORTIR TES CONNERIES, TU DEGAGES!!!!! ».
Tout le monde était plié de rire, malgré la situation et rassuré de voir que le mec sous la moto avait toute sa raison. Il devait avoir une jambe cassée et comme les gars avaient sécurisé la moto, j'ai foncé à l'entrée du circuit avertir les pompiers.(On avait pas encore de téléphones portables, je rappelle…).
Les pompiers me demandent dans quel état était l'accidenté, je leur ai répondu en me marrant qu'il souffrait, mais semblait parfaitement conscient…………!!!!! (Gag)
TOMS a dit :
...D'un seul coup, dans un virage, dans le faisceau de mes phares, j'aperçois furtivement une tête avec un casque qui me regarde avec de gros yeux dans le fossé extérieur et qui disparaît dans la pénombre quand mes phares ne peuvent plus les éclairer. On aurait dit Caliméro qui sortait de son oeuf!
a le castellet
mai 1999 dernier grand prix de France au castellet . avec 4 potes ( des vrais )
ont décide de partir voir le grand prix au castellet et de voir un certain vallentino rossi donc départ le samedi matin sous un super soleil un déluge de chez déluge . donc combine de pluie et sac poubelle dans les sac a dos . la route se passe tres bien et ont retrouve le soleil vers orange ,apres une petite pause ont reprend le route pour le castellet.
arriver a un changement d'autoroute 3 motos qui était devant nous freines ( ils sont perdu a mon avis ) droite gauchedroit gauche ils ne savent pas ou allez quand j'arrive a leur hauteur sur leur gauche le premier des trois freine et la le troisieme s'apersoi trop tard que ses pote ont ralentie scotch les freins et bloque la roue avant .
la cbr tombe et par en glissade direction ma trajectoire je l'evite et je m'arreter pour porter secoure . le gas est mal il a l'epaule démise . mais a par celas il vas bien . a l'arriver des secoure ont reprend la route et arriver au campigne du circuit .
ont plante vite les toile de tente et direction la piste et la mon pote nous regarde avec une de ces tete bizard il a oublier chez lui une parti de nos affaire ( les shorts et tee shirts )et il fait chauds de chez chauds . tempi direction la piste arriver au village ,ont regarde le prix des casquettes et au prix ou ils les vendent ont décide de ne pas en prendre .a la fin des essais en plein du soleil . ont avais completement cramer au visage et bras , direction la croix rouge pour une distribution de biaffine a la truelle la nuit ce passe bien et lever de bonne heure pour les cources avec un arret au stande des casquettes qui n'etait pas si chere que celas tres belle cource ou rossi en 250 mene du debut a presque la fin et oui il casse la chaine au debut de la ligne droite du mistral au dernier tour retour a la maison ou a valence soudain je vois dans mes retros le dernier de mes pote qui fait une de ces fumer derriere lui je decide de m'arreter sur la bande d'arret urgence en prenent garde de ne pas rallentir comme un sauvage . heureusement car le collegue avais tous simplement exploser une durite du radiateur d'huile ( gsxr750 1991) et avais badijoner l'argement tous sont pneu ar .a l'arriver de la depanneuse le chauffeur nous dit pas de probleme j'ais une moto chez moi prener la pieces je vous la donne . ont repart la moto et retour a la maison apres une super week end
Je rajuute ce texte que j'ai écrit à propos des poignées chauffantes:
Je vais raconter un truc qui m'es arrivé il y a longtemps: Je rentrais une nuit d'un stage sur Paris et il gelait, mais j'étais sur la toute neuve autoroute A4 et je commençais un peu à cailler. La BM R75/5 toujours de bonne humeur, ronronnait tranquillement.
D'un coup je me fais déboiter par une DS21 qui me fais comprendre "de me pousser avec ma merde".
la provoc gratuite et qui d'un coup fait remonter du plus profond de l'être humain, son coté obscur. Le truc qui devient un motif de meutre.....
L'éffronté il connait pas Raoul...!!!!
Je descend une vitesse (j'en avais que 4, je pouvais pas faire mieux) et je lache la cavalerie.....
Je le ratrappe et me colle dans ses rétros...
L'indélicat, en remet une couche et se fout au taquet....
A la faveur d'une hésitation sur un dépassement, je le passe dans un trou de souris et me colle devant;
AAArgh, il s'accroche le rascal.
On s'est tiré une bourre comme ça sur une cinquantaine de bornes et on est arrivés ensemble au péage.
Il prend la file d'à coté et je vois sa vitre qui se baisse dans les lueurs des éclairages publics faiblards.
Il me tend un poing fermé avec la pouce en l'air, trés content de cette petite bourre.
Je me marrais derrière ma mentonnière en cuir et je pensais: "attends t'es pas encore au bout".......mais c'était sans compter sur le défaut du motard au péage conjugué avec les 3 péages sur 150 bornes jusque Reims: Le temps que je sorte ma mitraille et que je le tende au portier de service, il me pète la honte en claque un démarrage de mort de faim.....
Je referme tous mes issues de secours et j'enclenche la première décidé à pas laisser faire...
J'ai roulé comme ça une trentaine de bornes au taquet mais le froid commençait à mordre salement alors je décide de m'arrêter à la prochaine station pour me dégourdir un peu les doigts.
J'arrive à la station, je me gare prés d'un petite pelouse déjà gelée, et je béquille la meule.
Je descend de la machine, j'enlève les gants, les pose sur les cylindres de la BM pour les réchauffer et je me frotte vigoureusement les mains......
Assez bizarrement, j'ai senti mon sang glacé remonter à l'intérieure de mes bras. Je n'avais jamais ressenti ça.....
Quand le sang est arrivé au niveau des épaules, d'un coup j'ai plus rien compris: Plus de son plus de lumière; Je me suis écroulé comme une masse sur l'herbe gelée et j'ai mis un moment à reprendre mes esprits. Le gars de la station, m'ayant aperçu, est venu en courant pour prendre de mes nouvelles et m'a entrainé dans sa boutique pour me réchauffer.....
Tout ça pour dire que des poignées chauffantes, même si ça chauffe que d'un coté, ça t'évitera ce genre de connerie qui pourrait mal finir.....
--------------------
Quand j'étais en stage à Paris j'ai vu se contruire complètement l'autoroute A4.
C'était marrant, chaque mois, un nouveau tronçon s'ouvrait et rendait la route vers paris plus directe.
Je la prenais, même quand le tronçon n'était pas encore ouvert. Je contournais les barrières d'interdiction et je me mettais taquet sur la bande de bitume pas encore marquée et sans rails de sécurité, fallait pas sortir du cap car rien n'était repéré. C'était vraiment un vrai bonheur dans le noir à fond.....
....sauf qu'un soir sur un tronçon que j'inaugurais à ma façon, le bitume noir est devenu d'un seul coup blanc!!!!!! Merd, merd, merd! le bitume n'était pas fini, j'étais à pleine vitesse sur la terre battue!!!!!!
J'ai eu du pot ce soir là que les gars n'aient laissé trainé aucun outil ou véhicule car j'ai du faire un freinage sur des oeufs sur une distance digne d'une piste d'atterissage.
--------------------
Un peu plus tard quand les péages ont été ouvert, l'autoroute était tellement peu fréquentée que les guichetiers des péages prenaient même le temps de discuter...Il y en a un qui voyant que j'étais frigorifié, m'a fait poser ma meule et rentrer dans sa cabine pendant un demi heure pour me rechauffer prés de son radiateur. On s'est raconté nos vies.....
Ce serait plus imaginable aujourd'hui....
TOMS a dit :
Un peu plus tard quand les péages ont été ouvert, l'autoroute était tellement peu fréquentée que les guichetiers des péages prenaient même le temps de discuter...Il y en a un qui voyant que j'étais frigorifié, m'a fait poser ma meule et rentrer dans sa cabine pendant un demi heure pour me rechauffer prés de son radiateur. On s'est raconté nos vies.....
Ce serait plus imaginable aujourd'hui....
benben75 a dit :
TOMS a dit :
Un peu plus tard quand les péages ont été ouvert, l'autoroute était tellement peu fréquentée que les guichetiers des péages prenaient même le temps de discuter...Il y en a un qui voyant que j'étais frigorifié, m'a fait poser ma meule et rentrer dans sa cabine pendant un demi heure pour me rechauffer prés de son radiateur. On s'est raconté nos vies.....
Ce serait plus imaginable aujourd'hui....
Ca c'est la version que tu racontes à tes mômes, maintenant tu peux nous dire vraiment ce qu'il c'est passé dans la guitoune
trop bien vos recits ... vive les poignées chauffantes .. moi je roule beaucoup moins vite mais j en ai ... par contre jamais a donf car rapidement ca brule a l interieure donc c est l inverse des profterolles froides a l interieur et chaudes a l exterieur .. la c est la paume brulante et les dessus de la main gelée ... Mais en cas de grands froids c est vrai qu on se concentre sur cette douce chaleur meme si tout le reste a froid .... un peu comme un feu de bois
Cette année on a ete roulé le 2 janvier et j avais echangé ma moto donc pas de poignée chauffante et glagla ;.. et moi j avais que le bout des doigts gelés et c est vrai quand le sang est revenu bon diou ca fait super mal alors j imagine .. les bras de Toms ...
Quel bonheur d etre motard
TOMS a dit :
benben75 a dit :
TOMS a dit :
Un peu plus tard quand les péages ont été ouvert, l'autoroute était tellement peu fréquentée que les guichetiers des péages prenaient même le temps de discuter...Il y en a un qui voyant que j'étais frigorifié, m'a fait poser ma meule et rentrer dans sa cabine pendant un demi heure pour me rechauffer prés de son radiateur. On s'est raconté nos vies.....
Ce serait plus imaginable aujourd'hui....
Ca c'est la version que tu racontes à tes mômes, maintenant tu peux nous dire vraiment ce qu'il c'est passé dans la guitoune
Depuis, plus de nouvelles, pas une lettre, pas un coup de fil, l'ingrat!!!!
T'es un vrai enfoiré toi, je t'ouvre ma boite à souvenir les plus intimes et tu te fous de ma gueule!!!!!
TOMS a dit :
benben75 a dit :
TOMS a dit :
Un peu plus tard quand les péages ont été ouvert, l'autoroute était tellement peu fréquentée que les guichetiers des péages prenaient même le temps de discuter...Il y en a un qui voyant que j'étais frigorifié, m'a fait poser ma meule et rentrer dans sa cabine pendant un demi heure pour me rechauffer prés de son radiateur. On s'est raconté nos vies.....
Ce serait plus imaginable aujourd'hui....
Ca c'est la version que tu racontes à tes mômes, maintenant tu peux nous dire vraiment ce qu'il c'est passé dans la guitoune
Depuis, plus de nouvelles, pas une lettre, pas un coup de fil, l'ingrat!!!!
T'es un vrai enfoiré toi, je t'ouvre ma boite à souvenir les plus intimes et tu te fous de ma gueule!!!!!
Enorme ta video!
Nous aussi cette saison, en remontant des courses, avec le minibus tuninge on les faisait craquer, 100 m avant le péage les collegues me sortait 3 mots (totalement implaçable en conversation normale bien sur genre "mastodonte / paté croute / faciale") et demerde toi! La gaziere dans la guitoune etait horrifiée (voilà les mots...) ou alors à 2 doigts d'appeler les pompiers pour un fou! Mais à 2h du mat apres un week end, ça defoule
TOM11
Quand on rentrait du Bol d'Or en Septembre, c'était rare qu'on remonte direct. On essayait toujours de gratter quelques jours de nos vacances pour faire un palier de décompression avant la boulot.
Une année, mon frangin et sa femme ayant vendu leur moto, y étaient allés en bagnole.
On s'était donné rendez-vous à l'entrée du circuit et moi j'étais avec mon épouse dans le side. J'avais à l'époque un jewell une place sur une guzzi California avec fourche et roues d'origine.
Sans cadre fourche spéciale, avec roues de bagnoles et amortisseurs spéciaux, un side chargé est crevant sur un long voyage. Le seul avantage que j'y trouvais c'était le fait de pouvoir emmener pas mal de bordel et que Madame était au sec avec la capote étanche (ouai, je sais! Évitez les mauvaises vannes….), en cas de de mauvais temps.
On avait décidé de remonter par le plateau du Larzac pour aller en Corrèze.
Le Larzac a toujours été un coin qui m'a fasciné. A l'époque il n'y avait pas d'autoroute, c'était une petite route pourrie qui traversait des bleds où on trouvait encore des pompes à essence à main et où chaque arrêt vous plongeait dans la France profonde, voire limite intolérante envers le passant « estranger ».
Le retour du Bol était plutôt humide et après Lodève, on attaque la montée vers le pas de l'escalette qui ressemblait un peu à l‘escalade d‘un montagne pour arriver sur le fameux plateau du Larzac.
Mon frangin, suivait à distance avec sa bagnole quand d'un seul coup une tempète noua attrape et des trombes d'eau commencent à tomber. Plus on montait et plus la flotte devenait violente, le tout agrémenté d'éclairs et de tonnerre Qui claquaient de plus en plus proches. Je voyais plus que dalle à travers mes climax et la pluie me fouettait le visage jusqu'au sang.
Pas un troquet pour s'arréter, pas un pont ou un abri bus pour faire une pose.
Je serre les dents et m'accroche aux commandes pour contrinuer.
Plus on montait plus les éclairs redoublaient avec des bourrasque de vent qui me faisaient bouger dangereusement.
On arrive sur le plateau et les choses ne s'arrangent pas vraiment: L'eau commençait à pénétrer mes fringues et les gants de cuir étaient devenues de vraies éponges.
Sur la route, les flaques d'eau opéraient par endroit des grands coups de freins sur la roue du side et l'attelage partait en sucette en aquaplanning, pivotant violemment autour de son axe, me filant des frayeurs pas possibles.
Je ne pilotais plus, je me battais contre un engin qui avançait comme un serpent avec des ruades de taureau de rodéo.
Encore quelques Km comme ça et la pluie commence un peu à se calmer, je décide de m'arreter en pleine nature au milieu de nulle part (sur le plateau c'était difficile de s'arreter au milieu de quelque chose, lol) et je me dis que tout le monde serait content de faire une halte après cette épreuve de folie pour souffler un peu. J'avais les bras tétanisés, j'avais froid, j'étais trempé de partout….
Mon frangin se gare derrière moi, il descend de la bagnole:
« Ben pourquoi tu t'arrêtes???
-…..!!!!!!»
Ma femme ouvre la fenêtre du side, se penche un peu vers l'extérieure et lance à ma belle-sœur qui avait sa vitre ouverte:
« Dis donc, j'ai fini les « Nous deux », tu peux me passer tes « Paris-Match »?…….. »
Putain, le grand moment de solitude…..!!!!!!!! J'étais plus dans le même monde
Déjà que j'avais décidé de plus rouler en groupe avec des motards, là, ça m'a en plus dégouté de rouler avec des gens en bagnoles…
Quand tu roules en groupe de motard, au moins t'a froid, t'as chaud en même temps que tout le monde, t'es crevé comme les autres, quand tu t'arrêtes, tu partages les mêmes problèmes, les mêmes sensations, la même vie……
Là j'étais un extra terrestre parachuté dans un monde ou je n'avais rien commun avec les autres…..
Rouler en side avec des solos, c'est pareil, tu te fais larguer pendant les dépassements, on te colle le bordel de tout le monde, et quand tes coincé dans les encombrements, on te laisse pourrir, sans compter les réflexions abruties sur ton retard à l‘arrivée.
Le plus grand moment de solitude (je l'ai jamais vécu, mais j'ai toujours eu peur de le vivre), c'est de rester bloqué sur l'autoroute dans une file de bagnoles qui roule au pas , ou qui ne roule pas du tout à cause d'un accident, pendant un gros orage………!!!!! Tu peux pas laisser le side, tu restes comme un con à prendre la flotte sur la gueule pendant que tout le monde est tranquillement avachi dans les bagnoles et le panier, en train de passer le temps à écouter de la musique bien à l‘abris, pendant que tu cailles et que les momes dans les bagnoles se foutent de ta gueule………
petrolette a dit :
« Dis donc, j'ai fini les « Nous deux », tu peux me passer tes « Paris-Match »?…….. »
J'adore ce passage dans ton histoire Toms.........on va dire qu'elle a de l'humour Mme Toms, moi j'aurais pas osé, avec un certain regard çà me fait penser à de la bande dessinée...suis ptdr....
TOMS a dit :
petrolette a dit :
« Dis donc, j'ai fini les « Nous deux », tu peux me passer tes « Paris-Match »?…….. »
J'adore ce passage dans ton histoire Toms.........on va dire qu'elle a de l'humour Mme Toms, moi j'aurais pas osé, avec un certain regard çà me fait penser à de la bande dessinée...suis ptdr....
Je craignais même qu'elle me dise: "oh, c'est tape-cul ton truc, je monte dans la voiture avec eux...!!!!"
L'humiliation et la honte, je me renversais le reste du réservoir sur la tête et j'allumais le briquet...!!!!!!
vever a dit :
TOMS a dit :
petrolette a dit :
« Dis donc, j'ai fini les « Nous deux », tu peux me passer tes « Paris-Match »?…….. »
J'adore ce passage dans ton histoire Toms.........on va dire qu'elle a de l'humour Mme Toms, moi j'aurais pas osé, avec un certain regard çà me fait penser à de la bande dessinée...suis ptdr....
Je craignais même qu'elle me dise: "oh, c'est tape-cul ton truc, je monte dans la voiture avec eux...!!!!"
L'humiliation et la honte, je me renversais le reste du réservoir sur la tête et j'allumais le briquet...!!!!!!
mon pauvre TOMS ! même ça t'aurais pas pu ! le briquet trempé aurait trop peiné à faire ne serait-ce qu'une étincelle
quel bonheur ce post!! ça faisait un moment que je n'avais pas passé un aussi agréable instant de lecture.
Mon gros lapin merci pour ces récits vraiment captivants. J'ai l'impression d'avoir retrouvé la sensation qu'on a quand on est petit et qu'on boit les récits d'un conteur...
joli cadeau de Noël en avance!!!
Merci.
J'en remet une petite pour la route:.....
TOM12
A une époque j'avais un peu de mal à embringuer quelqu'un dans mon entourage pour aller aux 24h.
Mes gamins étaient pas branchés, mon épouse en avait marre d'aller traîner au milieu des mecs bourrés, défoncés ou simplement dégueulasses……
(Viens ma Chérie, je suis motard, je vais te faire découvrir ce milieu formidable et découvrir mon univers….!!!!).
J'aurais aimé au moins partir avec un pote histoire de bien se marrer d'autant que j'étais contraint d'y aller en caisse à roues à cause d'une mécanique de side au bout du rouleau….mais bon, à force je me suis habitué à y aller seul et ça permet des rencontres sans contraintes et une plus grande souplesse sur place.
Pour mon dernier passage dans les campings, comme je faisais un reportage photo sur l'ambiance, j'ai eu tellement de propositions de boire une bière (je bois que de l'eau) ou de bouffer des produits régionaux que si je m'étais laissé allé, j'aurais pris 10Kgs et j'aurais fini sur les rotules…..
Il y a même une équipe qui m'a proposé de manger des huîtres qu'ils avaient amené avec eux depuis l'ile d'Oléron…Comme ils étaient arrivés le jeudi, qu'on était le samedi, de plus sans frigo, j'avais un peu peur que les pauvres bêtes ne se souviennent plus ce que c'était qu'un océan depuis un moment……J'ai pas tenté le pari!
Un samedi soir donc je décide d'aller faire un petit tour jusqu'au secteur de la gare du Mans où se passaient les grosses conneries de l'époque (courses d'accélérations au milieu d‘une foule sans protection qui fait le toréador, burns, bagnoles retournées, etc….).
Je prends la grande artère qui passe devant le magasin Carrefour et je descend vers la ville. Les routes souterraines étaient déjà interdites aux motos (pour éviter les courses en villes) et on était obligé de passer sur les cotés.
J'arrive au feu, à coté d'un de ces souterrains et je voyais des motards qui attendaient dans l'autre sens, également sur le coté du souterrain.
A cause du parapet je ne pouvais voir que le haut du corps des motards et difficilement distinguer le type de moto.
Le feu passe au vert à j'aperçois un motard qui claque un démarrage de malade dans un hurlement de mégaphones et qui remonte comme un taré le long du parapet de l'autre coté de ma route.
Furtivement, il me semble apercevoir ce qui ressemblait à deux jambes dirigées vers le ciel juste au niveau du porte bagage et je me dis que ça devait être une poupée gonflable ou un mec dans une remorque, mais comme je ne pouvais voir le bas, alors finalement, je ne me suis pas posé plus de questions que ça…….
J'ai fait un petit rond en ville, mais il n'y avait rien de bien passionnant, alors je décide de rentrer par le même chemin…
Arrivé à l'endroit où j'avais vu passer le motards, j'aperçois un peu plus loin une ambulance des pompiers avec gyrophare et plusieurs motos arrêtées.
La route étant bouchée, je gare la bagnole et je m'approche pour voir si je peux faire quelque chose pour aider éventuellement……
Dans l'ambulance, un motard était allongé, visiblement conscient, avec les pompiers qui étaient en train de le préparer pour l'amener à l'hosto.
A coté de l'ambulance, je reconnais le cinglé debout prés de sa moto qui était en train de se faire engueuler et traiter de tous les noms par une fille qui avait les nerfs qui craquaient….
Que s'est-il passé, un accrochage? Une chute? Pourtant, il y avait pas de moto pliée ou de bouts de plastiques éparpillés autour?????
Je demande ce qui se passe et un motard m'explique que le mec a claqué un démarrage de taré (ce dont j'avais été témoin), il avait un passager qui se tenait avec les mains en arrière au porte bagage. Surpris il a basculé en arrière mais comme la moto avait pris de la vitesse, il a pas voulu lacher le porte bagage en pensant que le pilote s'en était aperçu et allait freiner pour s'arreter.
Que dalle! L'autre à monté les rapports et l'a traîné sur 300m avec la tête qui traînait sur la route et la roue arrière, avant qu'un autre motard ne le rattrape et le fasse arrêter.
La nana qui entend les explications de mon interlocuteur ajoute en larmes:
« et en plus son passager avait la jambe dans le plâtre parce qu'il sortait d'un accident de moto et sa mère ne voulait pas qu'il vienne au Mans en passager…. Comment on va lui expliquer ça maintenant, à cause de cet abruti….!!!!! »
Oh purée, des cons dans ma vie, j'en ai vu un paquet et souvent j'en fais partie, mais celui-là, il peut être nominé pour les oscars……..
C'était bien des jambes en l'air que j'avais vu passer……
xtrs3_michel-audiard_fun