nounou1983 a dit :
yo mec pareil on se connait pas mais bon on es solidaire
alors les infirmieres comment????
euh si tu veut pas que ta moto rouille euhhh comment diraige je peut la prendre si tu veut
Trop tard j'hérite des deux cette semaine.
.
Voir la publication « Tous avec ARTIM... ».
Les commentaires 101 à 150 sur les 160 de cette publication.
nounou1983 a dit :
je savait que je m y prennait trop tard
lol
qu'ouie-je ?!?
bon allez j'ai un tout petit CR a vous soumettre, j'hésite il est un peu long.. je le mets?
allez allez.. c'est partiiiii !!
THE CR DU JEUDI SOIR
Alors voilà.
Jeudi soir nous avions prévu une petite sortie en lousedé, comme d'hab', dans un coin que je connais, a Gambais plus précisément, la plus belle foret du monde, chez mon oncle quoi.
Au début on devait etre trois, les gros habitués, et nico pouvait pas venir donc il y aurait l'incoutournable bruno78 la force tranquille, l'inénarrable olive (stratégiaire) et s'est ajouté avec bonheur a la bande notre soldat Ryan, alias Matix, chaud comme à chaque fois qu'il entreprends une sortie de nuit (matix est le petit frere de Rambo quand on sait ca, on sait tout).
Nous voilà partis donc pour une petite « boucle expérimentale » comme j'aime bien. Je connais par cœur les routes, et une patrie des forets de la région, donc on traversera celle de Gambais, que l'on connaît par coeur pour aller vers poigny la foret, et revenir. La derniere tentative de ce parcours s'étant soldée par une tres belle sortie mais aussi un cassage de cable d'embrayage, c'était donc la tentative No2.
Tentative qui commençait mal parce qu'en sortant de la foret de gambais, (je me guide aux étoiles) je jauge mal le nord sud, un jour je finirais par me payer une boussole et nous voilà sur un terrain connu : les étangs de hollandes. Merd' bon ce qui est génial c'est que les copains connaissent pas du tout et me suivant comme de fidèles brebis, savent pas du tout ou on est mais alors pas du tout. C'est normal dis-je. Allez hop j'arrete de suivre la grosse étoile bleue et je la laisse sur ma gauche (un jour je vous expliquerais ma théorie sur la relativité de de l'orientation de nuit dans un bois. Quand il fait beau, c'est un régal, quand il n'y a aucune étoile et qu'il pleut, c'est la que ca devient interessant..) la faute au beau temps et a cette superbe nuit étoilée, nous voilà sur le bon chemin !! la je prends mon pieds (je le prendrais autrement taleur, mais la, quand j'arrive a m'orienter de nuit sans carte ni rien, la je m'éclate !
Il y en a un qui s'eclate aussi, c'est bruno. Sur la route dite « la route blanche a cause des caillasses soudainement un tronc d'arbre squatte perpendiculairement la moitié du chemin assez roulant que j'empruntais.. hop j'esquive, matix aussi, mais bruno se le mange bien comme il faut !! je remarque plus d'éclairage derriere moi alors je demitourne, et je vois le bout de tronc qui devait peser aussi lourd que ma moto dans le sens du chemin : j'ai vite compris. Bruno a soleillé avec son 250, tout sonné, il n'a rien, et la moto non plus, une chance ! on en profite pour avaler nos traditionnels rikérocks pendant que bruno se remets. Et nous voilà repartis de plus belle sur des routes ensablées assez roulantes, mais jonchées d'immenses flaques plus ou moins profondes sur des kilometres et des kilometres ! un régal , une bonne bourre de laquelle nous ressortirons tous dégueus et puant la flotte stagnante.. bien crade ! ca aura son importance plus tard avec les infirmières.. bref, cette route nous amene san strop de détours à poigny la foret !! victoire !! je n'y serais pas parvenu par les petits chemins trialisants (encore moins de nuit) mais j'ai réussi mon objectif et je me félicite en me disant que je suis prêt pour le dakar en 125 !!
Une fois a poigny, mon audace m'interdit de rentrer par le meme chemin, bien evidemment, alors je décide qu'on va se perdre un peu. Ce qui sera chose faite tres bientôt, (j'ai confondu le marais de poigny, avec la route vers st leger, c'était bien aussi le marais la nuit..) bref, on jardine un peu pour le plus grand plaisir de mes acolytes qui auront eu l'impression que l'organisateur se sera pas foutu d'eux au moins. Non mais.
S'en suit un petit coup de pouce qui me fait retrouver la route de St leger en Yvelines. Parfait, après je connais et du coup on va se payer une belle balade et rentrer pas trop tard ! la top classe supermoumoutte me dis-je. On traverse St leger, on enquille vers gambaiseul et la. C'est a droite ou a gauche. A droite on rentre direct vers le GR et chez mon oncle. A gauche, c'est magnifique, (surtout de jour) c'est un dédale de chemin sablonneux qui tournent et qui offrent une super diversité. Impossible de manquer ca, surtout qu'il est même pas minuit, on va pas rentrer le soir même nomého !! en plus je deviens chaud comme la braise et je commence a titiller un peu les hauts régimes et faire mumuse avec mes valves (NDLR elles m'ont coûtées assez cher, j'ai le droit de jouer avec non ?) on traverse la foret entre ST leger et gambaiseul a un bon rythme ,je m'éclate, on coupe une route qui sépare gambaiseuil de gambais.. on arrive bientôt ! ca devient de plus en plus technique d'un coup, et une, deux et bientôt trois ornières s'incrustent sur le chemin qu'on vient de prendre après avoir traversé la route, et la.. alors que je m'apprêtais à passer le mur du son entre deux ornières un brutal rappel à l'ordre nous jettent par terre moi et mon avion de chasse. « Putain de gravité » me dis-je quand je ressens aussitôt une douleur incomparable dans ma jambe coincée sous la moto.. mes hurlements font descendre mes comparses de leurs motos et je me souviens expliquer en une seconde top chrono a bruno que non, c'est pas une blague j'ai vraiment mal que ca serait cool de venir m'ôter ma moto de dessus ma jambe assez promptement bicause la, j'ai mal. La seconde suivante la 125 est éjectée de sur ma jambe et je me roule par terre non sans voir ma botte dans une position que je pensais ne jamais pouvoir prendre un jour. Et merde !!
J'ai tout de suite compris et je me fixe sur le dos sans plus bouger, j'ai trop mal pour sentir que je suis allongé dans un fossé plein de flotte, pas grave, on bouge plus !!
Matix pars de suite prévenir les secours car on vient de croiser une maison forestière a moins d'un km. J'aurais aussi vite fait d'expliquer par téléphone notre position aux pompiers mais j'ai trop mal pour penser correctement, donc j'attendrais. J'attends trois petit quart d'heure emballé dans la couverture de survie de bruno qui sortirait n'importe quoi de son sac si on le lui demandais, quand les secours arrivent enfin. Allez hop, explications, on m'emballe dans une coquille, les pompiers ne sont pas assez nombreux ni assez équipés alors ils décident de mettre à contribution bruno pour porter avec eux la coquille (et son mollusque) jusqu'à la route (qui se trouvait à deux ou trois cent mètres de la !! une chance) pendant que matix et olive éclaireront l'équipage avec les feux de leurs motos qui nous suivront jusqu'à la route. Pendant qu'ils s'expliqueront avec la gendarmerie arrivée sur les lieux les pompiers tentent de faire le premier diagnostic, mai spour cela, il leur faut découper les dix milles couches et protections que j'enfile consciencieusement avant de partir, ce qui me permets de ne pas avoir froid, bien sur, mais surtout, de passer pour un balaise, il fo pas dévaloriser l'image des motards , merde ! on est des durs oui ou merde ? découpage du fute.. pff.. découpage du cuissard de protection.. pfff.. découpage du cuissard cycliste qui va bien et qui tient chaud.. pfff… découpage de mes chaussettes de foot toutes neuves.. re-pfff.. et la.. ils attaquent la botte.. héhé.. ils vont moins rigoler. Moi non plus.
C'est sur qu'à mille boules la paire de bottes contre une paire de ciseaux de merde, ca n'a pas fait long feu : bon, on a pas le choix, fo l'enlever à la kevin costner dans « danse avec les loups » ouooooooooouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu les joies de l'enduro, vazy que je vais plus péter la frime avec mes bottes maintenant.. bref ils ôtent l'ensemble et me voilà a poil. Finalement ca n'est pas si désastreux , et ca a meme l'air assez propre.. ils me laissent meme choisir mon hopital, rambouillet (que je connais déjà) ou Mignot, au chesnay, chez qui j'ai déjà un abonnement et une chambre perso qui m'attends. Mon choix est vite fait, et nous partons pendant que les copains me saluent (et moi comme un con j'oublie de leur dire comment rentrer.. décidément, pas tres pro le guide !) et continuent à discuter avec les gendarmes, assez sympa pour le coup. Aucune prune, rien, juste une petite remarque du genre qu'on ne vous revoit plus blessé la nuit par ici, c'est chiant ca nous oblige a arreter notre partie de tarot.. en plus les pauvres apparemment se sont payés un marcassin en cherchant la route pour venir..
Bon allez ca suffit pour aujourd'hui, la suite demain !!
pour vous faire patienter.. un petit cliché que je commentrais demain , tiens..
on ne voit malh'uerusement pas la fracture sur celui la, car c'est une photo de la radio, mais je vais la scanner demain on verra bien mieux!
.. tenez vous prets!
appelez moi steeve..
steeve austin !!
sympa les flic meme pas une prune a artim pour non maitrise du vehicule !!
et cette botte elle est coupe ou non et puis racroche ton tel de temps en tant impossible de te joindre
nounou1983 a dit :
euh artim je peut te poser une question???
chez moi on dit:
"coup de tête, balayette, couteau couteau!"
faut pas discuter avec eux, on a tracé dès qu'ils sont arrivés, j'ai kiké ma 450, mis la 125 d'artim sur mon dos et on a tracé.
artim lui a fait le mec inconscient...
nan j'deconne super sympas les mecs, on les a juste fait sortir 20 min avant l'heure de la patrouille, un peu degoutés mais super sympas.Dans leur principe, artim a déja eu son amende et il se l'ai mis tout seul(voir radiographie plus haut)
C'est là que les vrais ennuis ont commencé pour Artim. Le pauvre, il n'a pas su trouver la force de tout vous raconter ce soir tellement ça l'a secoué.
Allez, je suis charitable, je prends la suite.
Je disais donc que c'est à ce moment là que les vrais ennuis ont commencé.
On aurait pourtant du se douter de quelque chose.
D'abord, un des gendarmes avait vraiment une tête bizarre. Mais bon, c'était un gendarme, alors quand il est monté dans le camion des pompiers, bruno, mat-x et moi même avons trouvé ça tout à fait normal.
3 minutes après, un autre type se pointe avec son casque sur la tête et rentre aussi dans le camion. Dans la pénombre, je m'entends encore glisser à Bruno "tiens, je l'avais pas vu ce pompier".
Grossière erreur. Il y a un petit détail qui aurait dû attirer notre attention : le pompier avait un tournevis entre les dents. On a du collectivement penser que c'était pour défaire les fixations des bottes d'Artim. Tu parles..
.
Je pensais encore au coup du tournevis quand un autre bonhomme avec un calot blanc sur la tête est arrivé en courant et s'est littéralement jeté dans le camion sans nous adresser la parole.
"Euh....ils emmènent des infirmiers avec eux ?"
"Peut être qu'ils commencent les soins sur place ?".
Quand le chef est arrivé, suivi du cow-boy et du biker, tout est devenu très clair, mais c'était déjà TROP TARD !!!
J'entends encore les hurlements venant de l'intérieur du camion. Atroce.
artim a dit :
JE VAIS TRES BIEN !! je suis super bien entouré, j'ai pas trop mal, pas du tout en fait, je prends un cacheton de temps en temps pour faire plaisir aux infirmieres mais c'est tout! je pourrais poser le pied par terre dans quelques semaines si tout va bien et puis bon, l'enduro attendra un peu mais je remontrais sur la ducate avant je pense!
strategaire78 a dit :
C'est là que les vrais ennuis ont commencé pour Artim. Le pauvre, il n'a pas su trouver la force de tout vous raconter ce soir tellement ça l'a secoué.
Allez, je suis charitable, je prends la suite.
Je disais donc que c'est à ce moment là que les vrais ennuis ont commencé.
On aurait pourtant du se douter de quelque chose.
D'abord, un des gendarmes avait vraiment une tête bizarre. Mais bon, c'était un gendarme, alors quand il est monté dans le camion des pompiers, bruno, mat-x et moi même avons trouvé ça tout à fait normal.
3 minutes après, un autre type se pointe avec son casque sur la tête et rentre aussi dans le camion. Dans la pénombre, je m'entends encore glisser à Bruno "tiens, je l'avais pas vu ce pompier".
Grossière erreur. Il y a un petit détail qui aurait dû attirer notre attention : le pompier avait un tournevis entre les dents. On a du collectivement penser que c'était pour défaire les fixations des bottes d'Artim. Tu parles..
.
Je pensais encore au coup du tournevis quand un autre bonhomme avec un calot blanc sur la tête est arrivé en courant et s'est littéralement jeté dans le camion sans nous adresser la parole.
"Euh....ils emmènent des infirmiers avec eux ?"
"Peut être qu'ils commencent les soins sur place ?".
Quand le chef est arrivé, suivi du cow-boy et du biker, tout est devenu très clair, mais c'était déjà TROP TARD !!!
J'entends encore les hurlements venant de l'intérieur du camion. Atroce.
istakafen a dit :
comment vous avez fait bruno et toi avec 3motos et perdu au milieu des bois
y aurait il de l'autocensure la
hum, straté, on avait convenu qu'on passait sous silence cet épisode la, et qu'en échange je racontais pas les 2 heures de fellations que vous avez du faire au chef de la police pour récupérer vos motos et vos papiers.. (c'ulé! )
bon allez je vais reprendre la suite, laissez moi le temps de la taper je vais faire plus court..
frank, mon tél est libre ce matin il a pas encore trop sonné, c'était grasse mat' (la premiere depuis.. ché plus.)
la suite la suite..
Bon pour faire plus vite..
Me voilà arrivé vite fait a l'hosto, que je connais bien donc je blablatte, on m'enleve le reste de mon armure, tout le monde me demande trois fois ce qu'on faisait la nuit dans les bois et pourquoi je pue le renard crevé , auxquels je réponds qu'on a traversé un marais en pleine nuit et qu'ensuite j'ai passé trois quart d'heure allongé dans un fossé. Du coup j'avais moins de curieux autours de moi et plus d'air pour respirer , c'est alors que mon artimette me rejoint dans le box et la XXXXXXXXXXXXXXX non je plaisante, un heure et une radio plus tard, je dormais tranquille dans ma petite salle pendant qu'on me préparait la suite présidentielle en orthopédie à l'étage. Cool, je vais pouvoir dormir cette nuit, dans cette position ca fait pas trop mal, même si mon genou est dans l'axe et que mon pieds part carrément a droite, tant pis, ils m'opèrent demain.. c'est alors que je m'apprêtais a monter dans mes quartiers qu'un vil piège se nouait dans mon dos. Un homme en blouse blanche, déguisé en médecin, et que tout le monde aurait pu confondre avec un homme de bonne volonté, auquel on aurait confié les clefs de sa KTM sans broncher m'amene dans une pièce dans laquelle m'attendaient trois de ses complices, un tenant un masque à oxygène, et les autres des outils bizarre.
DAMNED !! je suis tombé dans un piège comme un débutant ! j'avale aussitôt les microfilms et je vais en faire de même avec ma pilule de mort subite quand on me mets le masque et la , sans prévenir, le type me tire le pieds par le gros orteil pour me remettre en place les deux os cassés.. les 5 minutes les plus longues de ma vie, pendant qu'une complice a lui me fait un platre pour la nuit (et elle prends son temps la salope) et que les deux autres me tiennent les bras et l'autre jambe pour m'empecher d'exploser la tronche de ce traitre !!
Je me souviens l'avoir traité d'enculé et que ca faisait rire le type au masque.. mais apres, une fois mon pied tenu droit et la douleur retombée, ca allait mieux.
Le lendemain opération surprise (décidément) le type qui me brancarde jusqu'au bloc me dit que c'est lui qui va m'opérer (un brancardier m'opere ???????) et pas le temps de dire ouf.. je me réveille avec un clou de 40cm au moins dans le tibia. A coté ? c'est une broche ?
Non non.. il est DEDANS ton os !! gloups ! mais il est entré comment ? bah.. au marteau tiens, qu'il me dit le mec !! (a la masse ouais..) du coup, ca tient bien, j'évite un platre et j'ai deux pauv' petits pansements a la cheville et au genou, sans plus. Quand artimette a vu la tete des infirimeres du service, elle s'est aussitôt empressée d'aller me chercher des vieux slips parachute de toutes les couleurs, les plus moches qui soient.. pffff..
Quand artimette a vu la tete des infirimeres du service, elle s'est aussitôt empressée d'aller me chercher des vieux slips parachute de toutes les couleurs, les plus moches qui soient.. pffff..
c'est sur en string poutre apparente sur la table d'operation ça devait donner
c vrai que le coup des slip parachutes et tré bien!!!!!!!!artimette oré pu t amené ton pyjama ac mickey et mini ken mm!!!!!lol
strategaire78 a dit :
C'est là que les vrais ennuis ont commencé pour Artim. Le pauvre, il n'a pas su trouver la force de tout vous raconter ce soir tellement ça l'a secoué.
Allez, je suis charitable, je prends la suite.
Je disais donc que c'est à ce moment là que les vrais ennuis ont commencé.
On aurait pourtant du se douter de quelque chose.
D'abord, un des gendarmes avait vraiment une tête bizarre. Mais bon, c'était un gendarme, alors quand il est monté dans le camion des pompiers, bruno, mat-x et moi même avons trouvé ça tout à fait normal.
3 minutes après, un autre type se pointe avec son casque sur la tête et rentre aussi dans le camion. Dans la pénombre, je m'entends encore glisser à Bruno "tiens, je l'avais pas vu ce pompier".
Grossière erreur. Il y a un petit détail qui aurait dû attirer notre attention : le pompier avait un tournevis entre les dents. On a du collectivement penser que c'était pour défaire les fixations des bottes d'Artim. Tu parles..
.
Je pensais encore au coup du tournevis quand un autre bonhomme avec un calot blanc sur la tête est arrivé en courant et s'est littéralement jeté dans le camion sans nous adresser la parole.
"Euh....ils emmènent des infirmiers avec eux ?"
"Peut être qu'ils commencent les soins sur place ?".
Quand le chef est arrivé, suivi du cow-boy et du biker, tout est devenu très clair, mais c'était déjà TROP TARD !!!
J'entends encore les hurlements venant de l'intérieur du camion. Atroce.
TC a dit :
strategaire78 a dit :
C'est là que les vrais ennuis ont commencé pour Artim. Le pauvre, il n'a pas su trouver la force de tout vous raconter ce soir tellement ça l'a secoué.
Allez, je suis charitable, je prends la suite.
Je disais donc que c'est à ce moment là que les vrais ennuis ont commencé.
On aurait pourtant du se douter de quelque chose.
D'abord, un des gendarmes avait vraiment une tête bizarre. Mais bon, c'était un gendarme, alors quand il est monté dans le camion des pompiers, bruno, mat-x et moi même avons trouvé ça tout à fait normal.
3 minutes après, un autre type se pointe avec son casque sur la tête et rentre aussi dans le camion. Dans la pénombre, je m'entends encore glisser à Bruno "tiens, je l'avais pas vu ce pompier".
Grossière erreur. Il y a un petit détail qui aurait dû attirer notre attention : le pompier avait un tournevis entre les dents. On a du collectivement penser que c'était pour défaire les fixations des bottes d'Artim. Tu parles..
.
Je pensais encore au coup du tournevis quand un autre bonhomme avec un calot blanc sur la tête est arrivé en courant et s'est littéralement jeté dans le camion sans nous adresser la parole.
"Euh....ils emmènent des infirmiers avec eux ?"
"Peut être qu'ils commencent les soins sur place ?".
Quand le chef est arrivé, suivi du cow-boy et du biker, tout est devenu très clair, mais c'était déjà TROP TARD !!!
J'entends encore les hurlements venant de l'intérieur du camion. Atroce.
J'en ris encore et toujours depuis 11H00 ce matin
mat-x a dit :
bruno78 a dit :
mat-x a dit :
Y avait rien a filmer, c'était une pauvre reche de base...
On en fait des mieux, celle de bruno était sympa
Comprend pas .
tu comprends pas ou tu ne comprends plus?
peut-être l'impact a créé un troma?
J'ai laissé tomber, si je fais appel j'en ai pour trois ans, s'ils vont en cassation, j'en ai pour dix ans.
Je laisse tomber.
C'est la douche froide, trois ans de ma vie perdus avec des corsets, des cicatrices qui font peur à Tchernobyl, des désespoirs sans fond, des angoisses abyssales, plus de métier, plus de nana.
On n'épouse pas la maladie lui a dit sa mère.
Déjà, lors de la nuit où je suis opéré en urgence, quatorze heures sur la table d'opération, un des chirurgiens lui avait dit, on ne sait pas s'il s'en sortira, car c'est vraiment de la chirurgie très lourde, mes vieux parents à 90 kilomètres/heure sur l'autoroute viennent voir ce qui se passe et veulent dormir chez moi.
Elle les jette dehors car elle leur dit, je suis chez moi ici je n'ai pas de place pour vous et si j'étais mort, elle touchait le pactole car je l'avais coché sur trois ASSURANCE VIES.
Elle se voyait déjà en haut de l'affiche, veuve avant quarante ans.
Non je n'allais pas laisser faire ça, alors je décide de ne pas mourir.
Je soupçonnais pendant l'anesthésie que l'on allait m'ouvrir le ventre de bas en haut comme un vulgaire cochon amené avec force à l'abattoir.
Je me suis dit alors, autant leur laisser la place libre, j'ai donc quitté mon corps pour entreprendre un chemin intersidéral, afin que ces messieurs du bistouri ouvrent, œuvrent tranquillement dans une masse de chair qui les accueillait avec le sourire.
Se sont des spécialistes ces chirurgiens.
Scalpel
Tampon.
Merde il saigne,
Tension. OK
OK il tient, battements cardiaques. ?
Il y en a quelques-uns un...
OK c'est bon tire le ce putain d'intestin,
Merde il se pète
Va chercher le karcher on va nettoyer toute cette merde qui s'échappe sur le champ opératoire.
Tu as pris au moins Trente litres,
Le con il ne nous fait pas faire d'économie
Le cœur c'est bon ?
Oui il y a des bulles qui s'en échappent...
Il boit trop de champ ce gazier.
OK
Deux secondes, je me gratte les couilles...
Ma petite infirmière passez-moi vos menottes.
Ouf ! J'ai eu peur qu 'il lui demande une gâterie pendant l'orgie sanglante qu 'ils étaient en train de commettre pour mon bien !
Cela a duré comme ça quatorze heures, une opération à quatre mains.
Ils peuvent jouer du piano.
Merci merci merci merci mes chirurgiens.
JE VOUS AIME.
Je vois qu'ils vont me recoudre avec du fil de pêche, alors, j'en profite pour réintégrer l'habitacle.
Après cela aurait été trop tard, c'est pour ça que l'on meurt, on ne peut plus réintégrer l'habitacle...
Ha ! Au fait pendant mon vol intersidéral, je n'ai pas vu Dieu ni le diable.
Je sens que je suis un bloc de granit, le vent souffle, je suis posé dans les Highlands, il fait froid, le jour n'est pas encore levé, des croix de l'époque celte émergent de terre. Les cris des combats finissent par s'éloigner, le premier rayon du soleil apparaît à l'horizon, et touche le bout de la plaque de grain de granit que je suis devenu, lentement au fil de la progression du soleil, je sens que plus il monte sur la dalle plus je me liquéfie, je sens de la chaleur dans le bout de mes pieds, dans mes genoux, dans mon ventre et quand elle arrive au cœur dans une explosion de lumière j'ouvre les yeux,...
Je suis cloué sur un lit d'hôpital les jambes et les mains attachés au lit.
Des tuyaux dans la bouche, le nez, les oreilles, la bite, le cul, des flexibles me sortent du tronc, des deux cotés, il y a des liquides de toutes les couleurs qui s'écoulent des flacons pendus au plafond.
D'autres liquides descendent quelque part car avec tous ces tuyaux qui me sortent du corps j'ai l'air d'un extra-terrestre, sommes-nous sur une autre planète ?
Des appareils avec des cadrans illuminent la pièce, j'entends une machine qui souffle, je crois que c'est moi, non c'est elle qui me fait respirer, le silence est total, le voyage a été fatigant.
Une cosmonaute rentre dans mon vaisseau, elle a un visage en trois parties, le bas est blanc, le centre comprend deux billes noires, le haut est blanc, elle s'approche de mon oreille gauche, me murmure, vous allez bien ?
Je m'entends lui répondre : Il y avait du vent en écosse.
Je la vois qui se recule, dans son dos un martien avec une casquette verte sur la tête qui lui demande : qu'est qu'il a dit ?
Non rien il délire...
La con.
Je venais de sortir de l'anesthésie.
Trois jours après...
Vivant.
Mais fatigué.
Les voyages intercontinentaux fatiguent.
Mais je ne m'apitoie pas sur mon sort, la médecine est vraiment explosive parfois : un médecin poursuivi par son patient qui avait explosé sur la table d'opération !
La première chambre du tribunal de grande instance de Versailles examinait les poursuites engagées en responsabilité contractuelle contre le docteur ... par R. L. qui avait explosé sur la table d'opération, alors qu'il était opéré d'un polype à l'anus.
Le docteur avait prescrit l'ablation par électrocoagulation, méthode qui permet de brûler les tissus sans saignement.
Mais au cours de l'intervention, une étincelle produite par le scalpel électrique enflamme le méthane contenu dans les intestins de M., qui est littéralement éjecté de la table d'opération et projeté au sol !
Le patient handicapé depuis reproche au docteur d'avoir manqué à son devoir en ne lui proposant pas les deux méthodes possibles pour ce genre d'intervention. Dont une avec un bistouri traditionnel.
Le conseil du patient fait remarquer que le polype est toujours là et qu'il faut l'opérer une deuxième fois
Il demande 850 000 francs de dommages-intérêts.
J'espère qu'il les aura.
c'est le compte rendu de ma pemeire operation en 91 3 autres aprés....heureusement que les infirmieres nues sous la blouse sont là ! ! !