CR Maroc 2007

gaby74
18 novembre 2007 à 20:49

D'un massif a l'autre,


Départ 19h de la maison jeudi soir, l'excitation est à son comble, la peur d'oublier quelque chose……..
Valence ! Repas rapide chez tonton
Vendredi,
Je rejoins Renaud et joelle à la sortie 16 de l'A7.

Retrouvaille !!!! Et bonne humeur.
Direction Sete par l'autoroute.petit resto à midi à Sete.
On rejoint le groupe sur le parking d'embarquement qui se remplira vite tout au long des heures d'attente.
On prend le temps de mettre les motos sur la remorque qui sera tractée par le land Rover.

En attendant le bateau, l'heure du dîner approche, et c'est avec satisfaction que nous trouvons en ville un resto qui nous propose …….une tartiflette (un comble !!!!)
Bref ! Le bateau arrive enfin et l'embarquement commence, et c'est avec une toute logique marocaine qui n'est pas la nôtre ! Que les agents font rentrer les véhicules dans la soute .c'est un maelström de voitures qui virevoltent dans toutes les directions avant de s'engouffrer dans la gueule béante du bateau.

Nous nous dirigeons vers nos cabines respectives et fonçons sur le pont pour voir dans la nuit le départ du mastodonte ; il est 23h 30mn….. ouf ! Ça y est…….
Samedi.
Nuit courte, mais bonne, petit dej premier service tout le groupe ensemble.
Je partage ma cabine avec jean –louis (pilote du land Rover).
Le bateau bouge un peu, mais ça va et surtout, quand on n'est pas coutumier du fait, il y a les trépidations du moteur et de son hélice.
Dimanche,
Le temps est maussade et le plafond bas ; cela ne fait rien, ici ça n'a pas trop d'importance, nous ne faisons qu'attendre.
Les formalités douanières se passent bien, mais je soupçonne l'agent de contrôle marocain de prendre plaisir à me mettre dans l'embarras en me bombardant de questions auxquelles je ne peux pas trop répondre, et finis par me demander le nom du responsable de l'expédition ce que je fis bien volontiers, pour m'en débarrasser.
Ce soir le bateau bouge un peu plus et mon compagnon de chambrée a senti des coups de boutoirs contre l'étrave du bateau pendant la nuit, pour ma part, la nuit me fut réparatrice et la déconnection avec le boulot est total et surprenante ; il est vrai que tous nos regards sont tournés vers le sud………..
L'attente devient longue, malgré cela, l'ambiance entre nous est très bonne.
16h !
L'heure où nous aurions dû débarquer, et nous découvrons seulement les côtes africaines…….
Entrée du bateau dans le port de Tanger, il est 18h !!!!!!!
Le débarquement, et, enfin nous sommes sur le territoire marocain mais pas encore libres !!!!!!

Le dédouanement des véhicules et de leurs chauffeurs prendra 2h30 dans une logique toute marocaine, qui n'est pas la nôtre………. C'est le bordel complet, et c'est à celui qui criera le plus fort qui passera avant les autres les douaniers eux-mêmes seront complètement débordés.
Bref, nous quittons le port dans la nuit à 20h30 et comble de malchance, il pleut ; un orage peut-être !!
Nous ferons donc notre première étape Tanger / Chefchaouen de nuit et sous la pluie (génial)
Arrivé à23h30 dîner, douche et au lit, vivement demain….. !!!!!!
Lundi,
Réveil à 7h un coup d'œil par la fenêtre embuée, le plafond est bas, il pleut et il fait 5°…….

Tout de même ! Venir au Maroc et trouver le même temps qu'en haute Savoie !!!!!!
Départ 8h30mn en tenue de pluie avec le seul pull que j'ai emmené …..
Je roule de concert avec mon nouveau compagnon de chambrée Serge, ambiance et entente assurées, le courant passe tout de suite très bien.
Malgré la buée et la pluie les paysages défilent devant moi ; nous attaquons alors une piste boueuse de 80km, et j'ai l'impression de rouler dans un mélange de Drôme, Alpes de Haute Provence et Lozère réunis, tant bien que mal, j'apprend à apprivoiser l'enduro en essayant soin de suivre de loin Serge qui est un enduriste averti !!!!!

Le comble ! À 1500m d'altitude dans les montagnes du Rif nous subissons une vraie chute de neige et du coup le passage du col s'en trouve plus difficile, devant nous quelques voitures rebroussent chemin, nous nous persisterons ……et passerons.
http://img135.imageshack.us/img135/5567/dsc01971fj1.jpg
Le reste de la troupe aura pris les petites routes plus sûres.
De temps à autre, une éclaircie nous permet de respirer un peu et de profiter du paysage ; pique –nique sur le pouce, et nous voilà reparti …. ; De la petite route en premier et bien sûr, de la piste bien boueuse à souhait……..
Et premier passage à gué, quel bonheur !!
http://img135.imageshack.us/img135/4026/dsc01985pm1.jpg
La fatigue, le froid et l'humidité se font sentir malgré l'arrivée du soleil et de notre ville étape, Taza.
Ce ciel bleu tant attendu augure un lendemain plus chaud et vraiment le commencement des vacances….
Mardi,
Debout 7h, il fait beau ! Super !
Même pas mal au Q !!
Petit dej. Copieux et c'est le départ, objectif Midelt.
http://img89.imageshack.us/img89/2853/dsc01993bb0.jpg
Arrêt à la sortie de la ville, à une petite épicerie comme il y en a partout sur le territoire marocain, pour le ravitaillement en eau et en victuaille pour le pique-nique du midi.
Nous sommes en groupe, les motos devant et les 4x4 derrière.
Après avoir sillonner les monts du Rif, nous voilà à l'assaut du moyen Atlas
Les paysages deviennent grandioses et quasi irréels, les couleurs, brun, rouge, et violet éclatent partout, on est tenté de penser qu'ici, il y a sûrement des tas de minerais inexploités.
Au détour d'un virage les hauts sommets enneigés apparaissent………, c'est là que nous allons, mais ils sont encore loin.
http://img248.imageshack.us/img248/7296/dsc02012tv8.jpg
Les montagnes s'enchaînent comme les virages, les montées et les descentes ; la petite route se faufile dans un décor de végétation assez rase sauf aux abords des cours d'eau où là, elle explose en gerbes luxuriantes.
Puis …….. La neige !
Il fait froid, malgré le soleil au zénith, normal, nous sommes déjà à 2000m d'altitude, et franchissons le col Tizi bou zabel je crois, dans la descente, nous choisissons un abord de forêt pour déjeuner.
http://img248.imageshack.us/img248/9194/dsc02033mx9.jpg
La piste qui nous permet de rejoindre le plateau suivant est très sinueuse et finie par redevenir asphaltée
C'est un enchaînement de virages comme on les aime en moto et se termine par un passage d'oued, pas à sec …. !
Revenu à 800m la petite route repart, le road book indique, tourner à droite au prochain carrefour, ce que nous faisons et …..3km plus loin, plus de piste !
Heureusement, le GPS est là, et nous retrouvons la piste ad'hoc.
Nous longeons le lit d'une très ancienne rivière tout en serpentin où dans ses méandres les gens ont bâti des villages aux maisons en terre rouge serrées les unes contre les autres pour se protéger du soleil ardent.
J'enchaîne les photos, vive le numérique, on fera le tri à la maison !
A 1500m d'altitude nous débouchons sur une petite ville Boulemane et en profitons pour refaire les niveaux de carburant, l'étape n'est pas finie !
http://img528.imageshack.us/img528/231/dsc02053cp8.jpg
A la fin d'une montée de plusieurs Km, apparaît un haut plateau immense, et, au loin dans la brume nous distinguons les sommets du Haut Atlas ; ce sera pour demain, il reste 50km de mauvaise route toute droite à franchir avant de pousser les portes de l'hôtel à Midelt
Le soleil se couche sur ce plateau très venteux, vite, finir cette route irrégulière nous sommes épuisés ,350km d'effacés aujourd'hui !
http://img527.imageshack.us/img527/3101/dsc02056rz6.jpg
http://img527.imageshack.us/img527/2368/dsc02058nh7.jpg

Arrivée à l'hôtel, le rituel est bien rodé, fiche, clef, douche, dîner, et au lit vite, demain est un autre jour !


Mercredi ;
Midelt, les cigognes assistent à notre réveil, la nuit fut bonne et réparatrice, c'est très important quand on se dépense beaucoup tout au long de la journée comme on le fait ici
Petit déjeuner dans cet hôtel typé 60/70 sur le retour …...chargement des sacs dans le land Rover et départ.
Pour accéder à l'un des plus haut col du haut Atlas la piste prévue est indiquée impraticable, du coup, nous devons faire un grand détour sur ce haut plateau venteux avant de pouvoir reprendre la piste au pieds de la montagne.
Le vent glacial souffle et malgré le pull, la veste doublée de moto je risque l'angine que je ressents au fond de ma gorge…..pas glop !
Avant d'entamer l'ascension, nous nous arrêtons dans un bar du village pour prendre une boisson chaude (thé à la menthe ou café au lait)
Nous sommes l'attraction du moment et assailli d'une horde d'enfants quémandant comme tous les autres, qui un bonbon, qui un stylo, qui un dirham………. (Drôle de coutume),
Bref !
La montée commence et nous sommes littéralement ébahis du spectacle de la beauté du site,c'est grandiose ,immense majestueux et …et…et… y a pas de mots suffisamment éloquents pour exprimer tout ; faut y voir en vrai pour comprendre………..
http://img134.imageshack.us/img134/6064/dsc02078xa7.jpg
http://img527.imageshack.us/img527/200/dsc02083ew1.jpg
Le sommet est franchi à 2660 m et la descente se fait à un train d'enfer sur une piste qui croise à chaque virage la rivière avidement sans pont ;je prends de plus en plus de plaisir à franchir les gués vite ,finalement ,c'est bien l'enduro !!!!
Les enfants, que l'on retrouve partout, s'ingénus à nous indiquer la mauvaise direction, de façon à nous demander encore et toujours, un bonbon, un stylo, ou un dirham ; mais il ne savent encore pas que le dieu GPS est avec nous !
Dès l'attaque de la montée nous n'étions que tous les deux Serge et moi, et c'est avec plus d'une demi heure que nous arrivons à Imilchil, nous en profitons donc pour aller voir en touriste les 2 lacs à 8km de là dans le haut de la montagne où le paysage est splendide nous conseille l'hôtelier.
http://img526.imageshack.us/img526/8926/dsc02121nk8.jpg
De retour, l'ensemble de l'équipe est arrivé et nous nous préparons comme d'hab. pour la nuit, surtout qu'ici à 2200m d'altitude elles sont fraîches.
Un repas vite avalé et une douche à moitié froide finira de me casser, il est vrai qu'ici ils ont l'électricité continue que depuis 1 mois et les installations électriques ne sont pas encore au point.
Je me mets au lit avec 4 couvertures, j'ai mal à la gorge je frémis, c'est la crève ; quelle misère demain il fera jour…..
Jeudi, Imilchil
La nuit fut agitée et peu réparatrice, j'ai de la fièvre et je ne suis pas dans mon assiette, la journée s'annonce dure.
Petit dej typique et copieux, j'enfile mes bottes qui ont passées la nuit près du fourneau à bois pour sécher (les passages à gué) les sacs dans le 4x4 et c'est le départ au soleil et dans le froid : 0° Brrr !!
http://img86.imageshack.us/img86/4528/dsc02130wx1.jpg
Très vite nous attaquons une nouvelle ascension de col tout en traversant une multitude de villages.
Il n'a pas de végétation sauf aux abords de la petite rivière qui serpente et où les villageois font un peu d'irrigation à l'aide de canaux.
Heureusement que l'homme est un peu ingénieux pour pouvoir survivre dans ces hautes contrées inhospitalières.
Même à 2600 m il y a encore des cultures et des ânes pour tirer la charrue et des gens, et des enfants ……

Les paysages sont arides et secs, de la pierraille entassée en strates de couleur brune.

Arrivé au col 2900m je ne suis jamais monté aussi haut à moto !!
André nous avait demandé de les attendre en haut ,ce que nous fîmes ; pour passer le temps ,Serge fait l'inspection de sa KTM et découvre un jeux suspect dans les roulements de sa roue avant,il est vrai que cela peu, ici, prendre des proportions inhabituel .
Et, l'inimaginable arrive, nous croisons une équipe de motard KTM et pour cause c'est le concessionnaire de la marque à Madrid et qui est suivi avec un 4x4 d'assistance remplit de pièces détachées diverses ; et c'est avec un certain soulagement qu'il leur achète ses roulements, ici à2900 d'altitude en plein Atlas au Maroc ; c'est de la science fiction !!!

Y en a qui ont vraiment de la chance !!!!!!
Il profitera de notre pause à Zagora pour les remplacer.
La descente se poursuit dans des décors grandioses, digne des westerns américains et c'est en bas de la montagne que nous nous installons pour le repas pique-nique du midi, et toujours ces satanés gamins la main tendue et quémandant, qui un bonbon, qui un stylo, etc., etc., etc.,…… toujours la même rengaine
Au loin, une mini caravane d'ânes passe et j'en profite pour la photographie !


Le dessert avalé, nous continuons notre chemin en direction de Boumalne dadés ,notre destination du jour, en longeant la rivière ,je suis obligé de mettre un peu de distance entre Serge et moi à cause de la poussière soulevée par sa moto ,ici le terrain est très sec…. !
Après avoir traversé plusieurs villages aux magnifiques casbha nous nous engageons dans les fameuses gorges du dadés, il est vrai qu'elle sont magnifiques et valent bien celles du Verdon.

Ici, tout est démesuré !!
Et c'est avec soulagement que nous arrivons à l'hôtel choisi en sortie de la ville pour son calme et son point de vue sur la vallée.

Station essence de rigueur avant d'aller se doucher et se changer, le chef, lui, fait laver sa moto … !! Normal, c'est le chef !
La température est plus clémente nous sommes passés du coté sud de l'Atlas, et j'imagine, le dessert au loin…..
Repas du soir typique local, tajine et ou couscous assis sur des banquettes basse à la même hauteur que la table, décidément la logique marocaine n'est vraiment pas la nôtre !!
Je file bien vite au lit, trop épuisé pour veiller, la crève finie de m'achever, je vais bientôt mourir !!!
Et dire que c'est même pas la tourista …………. !
Vendredi 6.04.07 Boumalne Dadès.
La nuit fut bonne, je vais mieux, le soleil est là est la froideur n'est plus, mais un col à 2600 m nous attend.
Petit dej copieux ; c'est qu'on se dépense beaucoup sur ces terres arides en moto, et puis il faut le suivre le Serge, c'est pas un manche !!!
Nous rangeons les sacs dans le land Rover de jean- louis, dans un ordre bien précis, car pour lui cela fait un poids non négligeable qu'il faut bien caler.
Nous partons Serge et moi au road book et à la boussole et au bout de 20mn, c'est petit jardinage ; fallait passer à droite des trois collines, et pas à gauche ………

Bon ! On retrouve la bonne piste et en avant bille en tête, direction le col
André nous a prévenu que ce serait long aujourd'hui, et du coup mon coéquipier essor un peu plus la poignée!
J'essai de le suivre et je reste concentre sur mon pilotage pour éviter les pièges de la piste et le risque de chute ; et je profite moins du paysage évidemment !
Nous entamons la montée en longeant une rivière dans une vallée étroite, la verdure est développée et luxuriante, je suis sûr que 1 mois plus tard, ce sera l'explosion de couleurs.


A une intersection de piste, Serge hésite, gauche ou droite, il y a une lacune sur le road book, bof ! on essai la droite , le GPS confirme , et………… plus de piste quelques 100m plus loin ,jardinage !!!
Et retour à l'intersection pour prendre la gauche ; et oui il faut contourner le massif, même ça, le GPS ne le sait pas !
En haut de la montagne, petit café, et la descente très cassante, le chemin est hérissé de pierres, c'est la plus pourri que l'on a eu depuis le début du trip.
La chaleur monte et je commence à baigner dans mon jus ; nous passons comme des balles devant le resto prévu pour midi, y a de l'avance on continu sur la lancée.
Midi ¼ l'estomac réclame son dû, et nous rejoignons la route à l'entre du village de Nekob.
Pour une fois, resto ! Et au choix : couscous, tajine, ou brochettes…….
J'en profite pour enlever le pull du matin et la doublure de la veste ,il semblerait que maintenant seulement nous ayons de la chaleur ……..….
Nous repartons Serge et moi, pour 15 Km d'asphalte irrégulier comme il se doit,et loupons la piste,du coup :jardinage ( c'est la journée ) mais au loin , dans la montagne, on aperçoit la trace de la piste à suivre ,et hardi petit nous reprenons la bonne direction et gravissons la montagne ,mais en haut ,plus de piste ……


que faire ,d'autant que le GPS indique cette direction ,qu'à cela ne tienne ,nous passerons ,donc trial dans les rochers pendant 10 mn et récupération de la piste sur un haut plateau aride et exempte de végétation avec de temps à autre un peu de sable ,puis , tout à coup,trop de pistes qui se croisent dans tous les sens à nouveau jardinage ,et c'est un sentier de mule qui nous ramènera sur la bonne . (Brave bête) !
Comme dit André le chef, la contrée est particulièrement inhospitalière ; la piste s'élargie et les vitesses de pointes augmentent, je n'ai jamais roulé aussi vite sur des chemins caillouteux.
Nous rejoignons a nouveau une petite rivière qui serpente dans une large vallée ,celle du Draa et sommes à l'ombre des palmiers qui la bordent ; tout en longeant le canal ,nous arrivons a Zagora le point le plus au sud de notre périple marocain.

Nous trouvons l'hôtel au calme, a la sortie de la ville sur la route qui mène au dune de tinfou, celles que nous irons visiter demain ; pour l'heure, Serge s'enquière d'un meccano pour faire changer ses précieux roulement.
Il revient au bout d'une heure , c'est fait, et ça coûte 300 dirhams ,30 euros, pas chère.
Et …….le reste de la troupe arrive aussi, ils sont tous ravis et fatigués
Douche pour tous et rassemblement autour de l'apero dans le charmant petit jardin d'intérieur de l'hôtel ou,
La, on peut boire de l'alcool !!

Samedi 7 04 Zagora,
La soirée fut bonne et le lever plus tard, normal ! C'est repos aujourd'hui malgré cela, Renaud, Joëlle, Serge et moi décidons d'aller voir les fameuses dunes de sable de Tinfou a 25 Km de la .ce seront les seules que nous verront.
Suivant le road book succin d'André : Aller par la piste, retour par la route goudronnée. Ce faisant, nous avons notre première leçon de pilotage sur sable quelque Km plus loin.
C'est une sacré technique, tout sur l'arrière et on laisse flotter l'avant au grés des ornières sablonneuses, merci encore une fois a Serge notre professeur multicarte !!!!!
Les dunes !!!!!!
LE piège a touriste !!

3 dunes posées sur 1km carré au milieu de rien en caillasse,un car bondé de touristes ,une poignée de chameaux ,trois tentes berbères vites montée et quelque marocains pour faire le commerce et le tour est joué
Bref ! On attend que tout ce petit monde s'en aille, on fait quelque photos des motos ensablées un tentative d'ascension de la dune par Serge et nous voila déjà sur le retour a Zagora.
Petit repas de midi dans un resto qui n'en est pas un, et retour au centre ville pour envoyer un petit message rassurant a tous via un cyber café contigu a une téléboutique.
Une sieste s'impose, il est 17 heures, je plonge royalement jusqu'à 19h.
Apero, et repas du soir
La nuit tombe et les croassements des grenouilles nous accompagnent ; demain nous repartons vers le nord, déjà plus d'une semaine d'effacée.
Dimanche 8.04.07 Zagora,
Ce matin lever tôt 6h30, petit dej copieux, la remontée s'amorce et l'étape jusqu'à Goulmima est longue nous partirons vers 8h30 après avoir rentré les sacs dans le land et fait les pleins.
André donne les consignes : attention piste très cassante sur les 40 premiers Km, point de rendez vous a Alnif pour le repas de midi.
Renaud et Joëlle partent les premiers et nous les rattrapons quelques Km plus loin ,sur cette piste hyper cassante bravo a eux deux car ,la , c'est vraiment de la haute voltige en duo , déjà que tout seul c'est merdique ,impossible de tenir la moto en ligne et pas plus de 30Km/h.

Une fois passé cette première partie difficile, cela devient plus roulant et on peu se reposer un peu, on croise un nid de dromadaire avec leurs petits, (charmantes bêtes), et la, Serge soupçonne un décalage entre le road book et les points GPS, tout est décalé de 20 Km ; bizzard…….

Bref ! On se débrouillera avec les autochtones quand on en croiserons .le paysage change et maintenant on évolue dans de la savane type Afrique noir, hautes herbes éparse et pin parasol dissémines et une vision a l'infini dans la brume chaude, c'est vrai que on en est pas loin la piste devient pour un temps sablonneuse est la technique du tout sur l'arrière s'applique bien ; je me surprend a rouler a plus de 90 Km/h (impensable il a 10 jours).
En traversant les villages nous demandons notre chemins pour essayer de corroborer notre road book décalé ,et les enfants toujours a l'affût d'un stylo ou d'un dirham nous proposent des soda américain !quel gageur !! Coca est bien partout sur la planète …..plus loin ,nous croisons 2 deudeuches belges elles aussi , qui nous signalent que nous sommes sur la bonne direction et que notre road book est bien décale de 20 Km ;faudra le faire savoir à André pour qu'il le corrige a l'avenir. Au bout de plusieurs dixsaines de Km, nous trouvons, arrêté, au bord de la piste un marocain sur sa mobylette antédiluvienne en panne ….d'essence le pauvre, il lui faut du 2 temps, nous n'en avons pas et sommes obligé de le laisser la à attendre le prochain passage inch' allah ! comme ils disent…..
Et c'est à vive allure sur piste, que nous rattrapons la route à 20 Km plus loin de notre point de RDV
C'est l'heure de manger !

Au resto prévu, Jean Michel et Monique nous attendent tranquillement en sirotant un thé a la menthe (boisson local) ils sont les premiers…… arrivés.
Nous nous installons autour de la de table et quelques minutes plus tard ,arrivent Joëlle et Re naud ,visiblement éprouvés ,la piste qu'ils ont prise ,était très dur !!!
Un bon repas pour tout le monde ne fera que du bien, nous n'attendions pas les autres, ils arriveront au moment de notre départ.
Le restaurateur, nous propose un plat consistant local ; c'est l'omelette berbère, et c'est vraiment que ça nourrit…………..
Pas de glace au dessert,donc on repart sur la route et quelques Km plus loin juste avant de reprendre la piste ,on croise le reste de la troupe qui arrive enfin ; visiblement ils ont bien jardiné eux aussi .
Le piste est très roulante et large, il semblerait qu'elle soit asphalté prochainement (la civilisation avance…).
Nous avons de l'avance, il nous tentons une sieste sous un grand pin parasol, évidement, une ribambelle de mômes curieux apparaît, c'en est fait de notre sieste…

Sur la piste rectiligne, j'aborde les 100Km/h facilement, je n'en reviens pas moi-même, quel assurance ; merci Serge !
Sur la dernière partie, nous tombons sur deux gamins en panne de vélo et grâce au couteau suisse et à la technique mac Gyver, je leur fais une réparation de fortune qui leur permettra de rentrer chez eux dessus.

Arrivé à Goulmima par la route et direction le havre de paix du gîte français caché derrière une grande porte en bois au détour d'une voie sans issus.
Ce fut une rude journée chaude, longue et bien remplie, merci à André et à toute l'équipe, c'est la remonté vers le nord et vers la fin des vacances, mais nous n'y sommes pas encore et profitons pleinement de toutes ces journées inoubliables
La dame du gîte nous permet de passer quelques messages via Internet et l'ADSL !
Une fois n'est pas coutume, je prépare le road book du lendemain avec Renaud pendant l'apero,


Tajine du soir et la nuit nous prend tous dans ses bras ! Bonne nuit.
Lundi 9.04.07 goulmima
Je me réveil en pleine forme, je suis guéri, la crève est finie
Petit dej copieux et départ
Sortie de la ville nous empreintons tous une petite route goudronnée sous un soleil radieux et au milieu de paysages grandioses et magnifiques ,nous enchaînons sur une vallée encaissé aux parois abruptes et exempt de végétations ou coule un bon torrent qu'il faut traverser a plusieurs reprises ;c'est avec joie et délectations que tous le monde s'élance dans ces passages d'oued humide a force de grandes gerbes d'eau autours des roues et de bottes qui se remplissent ;pas gênant ,le soleil et la chaleur sont la pour palier a cet état ……


La route reprend dans un écrin de verdure encerclé par ces hautes falaises brunes, cela ressemble à un long ruban vert au milieu d'un paysage lunaire.
Les contrastes sont saisissants entre le bleu du ciel, le brun des reliefs et le vert éclatant de la végétation.
http://img140.imageshack.us/img140/6498/dsc02350xd8.jpg
L'eau, c'est la vie, l'adage est tellement vrai ici !
Nous débouchons sur un plateau et quittons la route pour une piste caillouteuse qui part en direction du col bien loin et à la continuité incertaine d'après les renseignements pris dans un bar auprès des autochtones.
http://img136.imageshack.us/img136/2439/dsc02363bz4.jpg

Mais ……………. Impossible n'est pas Belge, nous passerons de grés ou de force, nous avons la foi.
La montée se fait sans problèmes, à mi parcours, déjeuné frugale et on repart ; et la catastrophe, j'ai une panne sur le DR, j'ai perdu une vis sur le cache chaîne !!!! , ce sera la seule….. !!
A l'arrivée au col, c'est le souffle coupé que nous découvrons une immense plaine en contre bas a perte de vue

;de tous les Km que j'ai put faire en moto ,je n'ai jamais vu ça ;faut le voire pour le comprendre.
Et c'est la que les difficultés commencent ; la descente s'avère particulièrement défoncée, jonchée de pierres et très ravinée par les fortes pluies des années précédente.

Nous sommes obligés de combler les ravines avec des pierres pour que les 4x4 puissent passer, du reste André est a la peine avec son 1200GS ; 200kg c'est pas le top, quant à Renaud et Joëlle ils s'en débrouillent tranquillement, tant bien que mal, la descente se poursuit et après plusieurs remblayages, nous apercevons la piste emportée sur plusieurs mètres, il n'y a plus issus !!!!!!!!! C'est le drame !
André notre chef nous envoie en reconnaissance Serge et moi sur nos motos légères,pour trouver un autre moyen de finir cette descente ,pas question de faire demi tour ,nous passerons coûte que coûte !
Quelques instants plus tard nous suivrons un trace a flanc de montagne assez escarpé ou les 4x4 pourrons descendre en trialisant, part des passages délicats.
Nous arrivons enfin en bas, ouf ! Nous l'avons vaincu……….
L'histoire se souviendra d'une équipe franco belge formidable !!
Les 140 Km suivant de route sont monotone et nous amènent à l'hôtel Kasbah Tadla à l'entre de Midelt.


Cette bâtisse ressemble au conte des mille et une nuit ,et nous sommes époustouflés par les décors intérieurs digne de ceux des plateaux de cinéma hollywoodiens ;malgré tout, la douche reste perfectible et je doit a nouveau sortir le fil de fer et la pince inch allah ….. !
Cette journée fut, semble-t-il la meilleurs pour tous, et la plus chaude en événements, elle rappellera que dans la difficultés les hommes sont solidaire … cela restera grave dans ma mémoire.
Au menu ce soir, tajine et couscous, comme d'ab et pour le dessert, orange à la cannelle ….nan, tarte aux pommes !
Demain direction Fès.
Midelt mardi 10.04.07
Au réveil ce matin, le ciel est gris et le brouillard arrive au loin, pas cool !
Petit dej dans la salle rouge aux décors majestueux.
http://img86.imageshack.us/img86/4088/dsc02385fi6.jpg
Le temps de se préparer, le brouillard s'est installé sur la plaine de Midelt, c'est courant ici a cette période ; nous la quittons donc sans état d'âme pour empreinter à 30 Km de la notre première piste de la journée .
http://img230.imageshack.us/img230/6206/dsc02397bi4.jpg
Jonchée de pierre, elle est très cassante et glissante et nous oblige tous à rouler avec prudence.
La suivante est plus roulante et me permet de prendre de la vitesse a la grande fierté de mon professeur : Serge. !
C'est au milieu d'une grande foret de cèdres, qui sont légions dans cette région que nous ferons notre première pose pipi !
Nous reprenons la route et, plusieurs, Km plus loin nous profitons pour faire la pose déjeunée non loin d'une belle rivière qui coule en contrebas. Le pique-nique se fait sous un soleil radieux, tant mieux.
http://img230.imageshack.us/img230/6033/dsc02416to8.jpg
Une bonne portion de petite route nous attend et au détour d'un virage, André notre chef, nous fait inaugurer une nouvelle piste très sympa ou il nous montre qu'un 1200 GS peu rouler a 100Km/h dans les cailloux ; elle se termine sur une descente plutôt technique avec beaucoup de caillasse très mobiles la vigilance est de mise pour éviter la chute !
Nous reprenons une petite route est au abord d'un petit col, découvrons une horde de petits singes sauvages en libertés tranquillement installés dans un prés .arrêt photo obligé !
http://img86.imageshack.us/img86/5449/dsc02420cv6.jpg
C'est la fin pour aujourd'hui de ce parcours pittoresque dans la campagne marocaine très semblable a la notre avec ses petits villages et ses prairies verdoyantes.
Nous empreintons la nationale qui, via Azrou et Ifrane nous conduit a Fez, capitale berbère !
Le dur retour à la réalité se fait sentir car la densité de circulation nous indispose quelque peu.
La traversée d'Ifrane est très insolite ,l'architecture des maison est 100% française ,c'est une particularité qui est rester depuis les années 30 ,à 1600 m d'altitude ,cette station de ski réputé ressemble a l'une des notre .
La longue descente nous amène tout naturellement 60 Km plus loin au portes de Fez ou, André en grand guide qu'il est ,nous conduit facilement a travers les rues embouteillées ,jusqu'à l'hôtel .
Là, nous rangeons les motos et les 4x4 pour 36h, demain c'est « relâche » !
Ensuite, la douche, toujours perfectible (débouchage des trous de la pomme) mais chaude et de bon débit !
Le repas du soir,une fois n'est pas coutume, est un buffet abondamment achalandé et c'est sans retenu que nous profitons de ce grand choix de nourriture ,ou le fromage fait toujours défaut ,quant au saucisson local ,ils peuvent le garder, beuark !
Mort de fatigue je quitte la table juste après le dessert pour aller me coucher, Serge et le chef partent boire un coup en ville, ils seront vite de retour, les bars ferment tôt ici et surtout ne servent pas d'alcool… bonne nuit demain il fera jour et c'est cartier libre.
Fez mercredi 11.04.07
Petite grasse matinée, ce matin, nous sommes réveilles par les bruits de la ville et particulièrement par les klaxons des autos, il semblerait que les marocains des villes soient nés avec cet accessoire greffes au bout du doigt !
Petit dej tranquille et attente du guide commandé la veille pour la visite de la médina de Fez, très réputée.
http://img86.imageshack.us/img86/2833/dsc02428ds1.jpg
A son arrive dans le hall de l'hôtel, la discussion éclate quant au choix de mode de déplacement pour s'y rendre .qui paye le taxi et pour quoi, la médina ne se trauve qu'à 1.5Km selon le portier et a 5 KM selon le guide !!!!!
Qui ment ?
De dépit sans pouvoir s'entendre, le guide s'en, va fâché et nous laisse toute l'équipe sur le trottoir ; pas grave !comme d'ab on va se débrouiller tout seul et nous hélons 3 taxis.
Arrives à la porte d'entré de la médina, nous relevons sur le compteur du taxi : 3.5Km et nous payons 13 dirhams pour la course ; cela ne valais pas la peine de s'en priver.
Une ville dans la ville !
A flanc de colline c'est une agglomération de ruelles très étroites ou les échoppes se touches les unes contre les autres ; les gens y déambulent et l'on traverse les cartiers de métiers (ferronnerie, tissus vêtements, épices, cordonnerie, bijouteries, mercerie etc. etc. et tannerie). Au détour d'une ruelle nous sommes abordé par un adolescent qui nous propose ses services pour nous guider vers la visite de la tannerie et plus éventuellement.
Nous le suivons dans un dédale de ruelles étroites en pente limite coup gorges ; puis il nous fait monter un interminable escalier escarpé jusqu'à une terrasse d'où nous découvrons en contre bas la tannerie.
http://img141.imageshack.us/img141/1762/dsc02437hq9.jpg
Heureusement à l'entrer des escaliers il nous a donné un brin de menthe pour mettre sous le nez parce que l'odeur est littéralement pestilentielle, même Jean Louis ne se sent pas bien !
Les ouvriers mettent dans des grands bacs en terre a même le sol des peaux de bêtes ; essentiellement chèvre, mouton et chameaux nous explique notre jeune guide qui maîtrise bien son sujet.
A la redescente, nous passons à travers les boutiques de cuir et les vendeurs nous proposent leurs meilleures pièces au meilleurs prix évidement.
http://img107.imageshack.us/img107/3305/dsc02450jl5.jpg
La visite continue et c'est le gargouillement de notre estomac qui nous incite à prendre le chemin du retour vers l'hôtel ou Renaud avait repéré une pizzeria, perception d'un pull car le temps se couvre et le tee-shirt n'est pas suffisant.
Petite sieste après un bon repas et finalement Serge et moi retournons a pieds en direction des souks et des abords de la médina.

Tout en parcourant les ruelles ,c'est le plan drague qui s'installe ,non pas nous ,mais la multitude de jolies jeunes filles pas du tout effarouchées qui nous jettent de grand sourires et se retournent sur notre passage en riant , c'est rigolo !
Il est vrai que deux beaux jeunes hommes en vadrouille de surcroît européen, cela peu aiguiser les envies de certaines………. !!
La nuit commence à tombée et avec elle la pluie battante, nous faisons le retour à pied et taxi
Espérons que cela n'est qu'un orage, et que demain la météo sera plus clémente à notre égard. Pour notre avant dernier road book en direction de Chefchaouen, ville que nous aimerions découvrir autrement que sous la pluie !
Le repas du soir est émaillé d'un incident, on me propose une demi bouteille d'eau a 20 dirhams, je m'insurge mais rien n'y fait ; le litre d'eau a 4 € me reste en travers de la gorge, je me vengerais …..
Dehors les rues on séchées peut-être qu'il fera beau demain.

Fez jeudi 12.04.07
Ce matin le ciel promet pluie et soleil, qui gagnera ?nous le verrons bien !
Petit dej chapardeur (vengeance du litre d'eau a 4€) et
Départ tranquille de l'hôtel à Fez, déjà les premières gouttes tombent.
Nous quittons ensemble cette grande agglomération par une petite route sinueuse sur une colline adjacente qui nous permet de découvrir l'ampleur de la ville ; nous nous rapprochons du massif du Rif.
Nous traversons des vallées et des petites montagnes, tout du long du parcours, les prairies et les cultures s'enchaînent, tout est très vert ici, on se croirait chez nous,

et c'est l'architecture des maisons qui nous rappellent bien que nous sommes au Maroc; une petite pose café ou thé a la terrasse d'un bar et nous continuons ensemble notre route.
Puis André nous engage sur une piste large est planes, très certainement prévue à l'asphaltage imminent.
La pose déjeuner se fait au soleil, mais les nuages menaçants ne sont pas loin et c'est quelques minutes plus tard que la pluie nous assaillira de nouveau jusqu'à l'arrivée à Chefchaouen.

Nous rentrons dans l'hôtel ivre de froid et trempés comme des soupes. Le temps de prendre une douche bien chaude et le soleil réapparaît ! ; serions nous arrivés trop tôt ?

Il n'est pas tard, et il nous reste un peu de temps d'ici l'apero et le dîner, du coup nous décidons de descendre visiter la médina quelques dizaines de mètres plus bas dans la ville.
C'est un escalier installé a flanc de montagne sous l'hôtel qui le surplombe, la remonté sera usante !!
Un dédale de ruelles étroites aux murs peint en blanc et bleu ciel, et partout de petites échoppes le tout dans une ambiance coloré et varié ; et toujours ces regards coquins des jeunes filles…………
Nous faisons une visite rapide d'un atelier de tapis et couvertures berbère, sans achat bien sur au grand dam des vendeurs. ; Sur la porte bagage de la moto, ça le fait pas !
L'heure de l'apero approche, et il faut remonter à l'hôtel.
Notre dernier dîner sur le sol marocain, est de qualité mais à un léger goût de fin de vacances… !
Demain retour sur Tanger et le bateau, l'appelle du reblochon commence à se faire sérieusement sentir.
Chefchaouen vendredi 13.04.07
Le dernier jour sur le sol africain commence sous la pluie.
Ce matin, le plafond bas est de mise.
Nous quittons notre chambre qui fut transformée le temps d'une nuit en séchoir a linge, il y règne encore une atmosphère assez humide, heureusement il y avait le radiateur électrique a fond !
Départ a 9h juste après une séance photos
D'un commun accord, nous décidons de prendre la route de la cote pour rejoindre Tanger en espérant trouver au bord de la mer méditerranée un ciel plus clément.

C'est sur une route humide est glissante que nous entamons notre retour ; les sac a dos sont dans les 4x4 ce qui nous permet de nous arrêter souvent pour prendre les dernières photos des paysages du riff qui sommes toutes ressemblent beaucoup a notre cote d'azur .
Au fur et a mesure de notre rapprochement vers la mer, le temps s'éclaircie et le soleil apparaît, notre choix du départ était bien le bon.

Première pose café au bord de la mer, et nous quittons les tenues de pluie.
C'est avec la traversée de Tétouan que nous retrouvons la route nationale et le dur retour a la réalité moderne !!
Des fou !
Les camions sont roi ! Et personne ne semble ici leur discuter cet état de fait !
Pose pic –nique près de cactus avant d'attaquer le dernier petit col.
A 10 Km de Tanger, André nous invite à passer les véhicules au lavage, nous aurions préféré ramener nos meules en l'état. !
C'est en file indienne derrière André coutumier du trajet que nous pénétrons dans Tanger, direction le garage que nous avons quitté 12 jours plus tôt.

Les motos remontent sur la remorque, nous enfilons des vêtements « civile » et prenons la direction du port, là, les formalités douanières s'avèrent encore plus complexe qu'à l'arrivée, et c'est en guichets et queue d'attente qu'ils finissent de nous achever, décidément l'administration marocaine est bien spéciale avec leur logique qui n'est pas la notre……..
Apres moult palabres et recherche de documents fantôme, nous finissons par quitter le sol africain et embarquons sur le Marrakech.
Le départ est différé, le dernier car helvète mettra plus d'une heure pour rentrer en marche arrière dans les soutes du bateau, faut dire que ce n'est pas simple avec une remorque…..

Nous quittons le port avec 2 heures de retard, et c'est a l'intérieur que le folklore marocain continu,
Notre cabine est louée 2 fois, et visiblement le surbooking est largement submergé c'est une meute de passagers fatigué et mécontent qui se rue sur la réception et ses hôtesses, qui malheureusement n'y sont pour rien.
Grâce à plusieurs tours de passe passe, les choses s'arrangent pour nous tous,
Une charmante passagère coutumière des traversées me répond avec son plus beau sourire : tout fini par s'arranger avec les marocains
Soit !
Nonobstant l'heure du repas du soir sonne et nous dirigeant vers le restaurant nous devisons avec d'autres passagers sur nos souvenirs respectifs de nos trips.
Une petite visite digestive sur le pont nous ramène vers notre cabine chèrement gagnée
Où la douche tant attendue sera prise après tant d'événements !
Demain il fera jour et nous serons encore plus près de notre patrie chérie, mais que de souvenirs plein la tête ; nous sommes tous d'accord, nous y retournerons un jour.
Samedi 14 sur le bateau
Je vais mourir !
Petit dej, tout va bien grosse sieste, j'ai un peu de retard de sommeil.
Midi on attaque le repas, le bateau commence a bouger mais ça va !
2 heure plus tard, ça va plus, je suis malade le bateau est secoué comme une coquille de noix
Dehors c'est la tempête, le déluge : bref ! C'est la fin du monde ……. !!!
Où sont mes montagnes protectrices et stables ??
La nuit est pire, je reste couché sans manger et depuis la cabine on entend les coups de boutoir des lames sur l'étrave du bateau, c'est titanesque !
La mer méditerranée est démontée, l'apocalypse.
Le lendemain la mer c'est un peu calmé et plus nous nous rapprochons des cotes françaises, plus le calme reviens.
C'est sur une mer d'huile que le bateau rentre au port de Sète, incroyable !

Les formalités douanières sont réduites au plus simple contrôle de passeport, nous tranferons les motos et c'est avec une petite larme a l ‘œil que nous nous faisons nos adieux chacun reprenant la route
Rien, ne nous aura été épargné : le froid, la pluie, la neige, la boue, les douaniers incompétent la tempête ……
Mais ce fut magique et grandiose
Je le jure, j'y retournerais ……………
Fin,
merci a tous pour ce super voyage au pays des berbers