Jean-Pierre et son Indian Challenger chez Indian Toulon
Jean-Pierre en est à sa 3e Indian. Il a craqué chez Indian Toulon pour cette Challenger avec laquelle il roule beaucoup. Un usage intensif dans un train d'enfer après ses années Harley. Il nous parle son choix de motard comblé avec son Indian Challenger.
Jean-Pierre : J'ai une Indian Challenger, au départ c'est du hasard. Avant je roulais en Harley-Davidson et puis le hasard a voulu que le concessionnaire Indian s'installe ici à La Garde. Je connaissais Alain un peu (ndlr : Alain Aillaud, le gérant de Indian Toulon), ensuite il y avait un vendeur qui s'appelait Didier que je connaissais aussi, ils m'ont demandé d'essayer une Indian. J'ai volontiers accepté et j'ai été agréablement surpris à la différence près c'est que j'avais un souci, c'est que je conduisais une Harley qui avait 50000 kilomètres et 3 ans. Donc quand vous allez sur Le Bon Coin, des Harley de 50000 kilomètres, elles ont 10 ans d'âge. Ils m'ont dit, tu la laisses en dépôt vente, on va essayer de la vendre. Et miracle 15 jours après, il y a quelqu'un de Bordeaux qui est venu la chercher, certainement la couleur ou le modèle.
Deux Chieftain avec cette Indian Challenger
Jean-Pierre : Du coup je suis passé chez Indian avec une Chieftain qui était grise et noire. J'ai roulé avec elle pendant deux ans et d'un coup Indian a eu la bonne idée de sortir la Chieftain Elite, évidemment merveilleuse avec du son dans le sacoche, du son partout, mais enfin j'achetais pas ça pour le son mais je connaissais déjà la marque, le moteur, les capacités du moteur, et du châssis. En revanche le look me plaisait beaucoup plus, c'était un rouge pailleté et tout.
Cette moto en 2 ans avait 40000 kilomètres, et encore un 2e miracle qui se produit chez Indian, je lis dans Freeway la sortie de la Challenger. Entre temps, je vais faire un séjour aux Etats-Unis où je la vois en vraie avant qu'elle soit importée en France. Ce que j'avais lu dans l'article et de la voir m'a conforté. J'ai précommandé cette moto, et je peux vous dire que c'est un avion de chasse (rires). Elle a du jus, 122 chevaux, comme dirait un de mes camardes, elle envoie du steak.
Que faites-vous avec cette Challenger ?
Jean-Pierre : C'est vrai que c'est une moto, vraiment si on aime rouler, on se fait plaisir. D'ailleurs je reviens d'un périple où j'ai fait les Pyrénées et le pays Basque, et avant pour la roder un peu j'avais fait 4 jours en Auvergne, là pour l'instant elle a 2 mois j'ai 8000 kilomètres et je ne changerai pour rien au monde.
Des fois on dit, y'a pas de hasard dans la vie, c'est vrai. Parce que chez Harley j'avais voulu changer ma moto, et je voulais un Road Glide. Le Road Glide, c'est l'esprit de la Challenger. Ils m'ont pas calculé parce que y'en avait plusieurs à vendre, et chez Indian j'ai été reçu super. C'est ma troisième et je ne compte pas m'arrêter là. Ce qui pourra m'arrêter éventuellement c'est la santé, parce que je commence à avoir 70 printemps (rires), les motos sont plus jeunes que moi (rires).
Le nouveau moteur avec une patate pas possible, pour les dépassements, sur les routes de montagne, y'a de la reprise comme pas possible à deux, la Chieftain c'est vrai qu'en duo avec des bagages, elle manquait un peu de puissance, pour moi hein, maintenant la Challenger je suis comblé. Là, il suffit d'envoyer, voilà.
Je ne suis pas voiture, ma femme a deux voitures et moi je ne veux pas de voiture, je me déplace essentiellement à moto. Pour moi la moto c'est une passion, et pour rien vous cacher ça a été mon métier pendant 40 ans (rires).
Merci beaucoup pour cette longue discussion autour de cette nouvelle Indian Challenger qui doit avoir bien plus de kilomètres depuis. Pour ceux qui veulent en savoir plus sur cet étonnant bagger, je vous recommande la lecteur de cet essai de la Indian Challenger dans notre rubrique essais.