Essai Royal Enfield Himalayan 450 : 5 points à retenir

C'est une vraie révolution. Tout change par rapport à la 410 et même les autres modèles de la gamme indienne. C'est un moteur moderne dans un châssis moderne avec un équipement à l'avenant. 5 points à retenir de l'essai de la Royal Enfield Himalayan 450.

Moteur, cadre, suspensions, équipement, etc. Plus rien n'a été repris de la précédente génération d'Himalayan. C'est réellement une nouvelle moto que nos propose Royal Enfield, une machine qui n'a rien à voir avec le reste de la production de la marque indienne en dehors peut-être, du nom. Autant dire qu'il faut se préparer à être étonné lors d'un essai de la Royal Enfield Himalayan 450 qui arrive cette année 2024.

Un vrai trail accessible à tous

Avec 230 mm de garde au sol et 200 mm de débattent de suspensions, on pourrait s'attendre à une selle très haute et bien il n'en est rien puisqu'elle est à 825 mm ou 845 mm en position haute et même mieux, Royal Enfield propose une selle basse à 805 mm (2 cm en position haute). C'est une bonne idée pour contrer tous les trails qui ont soit une garde au sol basse, soit des selles très hautes. Avec l'Himalayan 450, ce ne sera pas un problème si vous avez les jambes trop courtes sans pour autant léser les plus grands.

Un moteur jamais vu chez Royal Enfield

C'est un pas de géant dans la modernité que nous propose Royal Enfield avec son Himalayan 450. Le moteur en est la pièce maitresse puisque ce mono cylindre a refroidissement liquide possède 4 soupapes, un double arbre à cames en tête et la commande des gaz électronique pour nous proposer plusieurs modes de conduite. Tout ça sur une Royal Enfield, c'est du jamais vu tout comme la puissance de 40 chevaux et pourtant on retrouve à la conduite un certain charme propose à la marque indienne.

Une tenue de cap impeccable

En complément du moteur, RE nous offre un cadre et des suspensions de belles factures. Agréable à emmener sur la route avec une facilité déconcertante, l'Himalayan est aussi parfaitement à son aise sur les pistes. C'est un régal que seuls les pneus de piètres qualités viennent contrarier en TT. La fourche et la suspension travaillent remarquablement bien, le châssis ne bronche pas, c'est une machine qui nous met en confiance instantanément.

Un équipement haut de gamme

En tout cas, si on s'en réfère au tableau de bord qui est un écran TFT couleurs rond de 4 pouces, c'est on ne peut plus actuel puisqu'on qu'on peut choisir quelques options d'affichages et surtout profiter de la connectivité et même de la navigation avec la cartographie. Le seul inconvénient est qu'il faut passer par l'application Royal Enfield sur son smartphone qui intègre Google Maps (Inutile de l'avoir à côté). L'écran n'étant pas tactile, tout se pilote par le petit joystick au guidon gauche et il faut reconnaitre que ce n'est pas mal du tout. On est loin de la complexité des tableaux de bord de certaines marques.

Porte paquet de série et valises

Le porte parquet est de série tout comme les poignées de maintien pour le passager qui est bien accueilli. Les valises ne sont pas de série, mais ce qui est remarquable sur ce petit trail c'est que l'échappement ne remonte pas trop haut et ne vient donc pas amputer le volume de la valise droite. Les deux valises, qu'elles soient souples ou rigides, font le même volume. Ça facilitera les arbitrages pour équilibrer les charges ou même partager les valises avec votre compagnon de voyage.

Pour en savoir davantage, retrouvez notre essai de la Royal Enfield Himalayan 450 dans notre rubrique essais.

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