Ca y est la FIM a sortie le reglement enfin plutôt le début du règlement de la future catégorie 600 moto GP
Des moteurs sans électronique et très contrôlés
Le contraire aurait été très étonnant, seuls les moteurs à 4 temps (sans turbo ou compresseur) sont autorisés, les 2-temps n'étant plus en odeur de sainteté auprès de la fédération. Si le nombre de cylindres est laissé au choix de chaque constructeur (2, 3 ou 4), ce dernier influera forcément sur le régime maximal autorisé. Les 4 cylindres auront droit à 16 000 tr/min, les 3 cylindres à 500 tr/min de moins et ainsi de suite pour des twins autorisés à plafonner eux à 15 000 tr/min (!). Le rappel de soupapes devra être mécanique, le coûteux système pneumatique restant donc réservé aux MotoGP. Au chapitre des obligations diverses, citons la lubrification par carter humide et des poids minimaux pour les moteurs (53 kg pour les 4 cylindres, 50 kg pour les 3 cylindres et 47 kg pour les bicylindres). Les systèmes de conduits d'admission de longueur variable ne sont pas autorisés, alors qu'on les trouve déjà, par exemple, sur la Yamaha R6 inscrite en WSS. De même, l'injection directe de carburant dans la chambre de combustion est proscrite. Ceux qui n'envisagent pas une moto de compétition sans un bruit assourdissant seront rassurés en apprenant que le niveau sonore sera limité à 120 dB, même si la sonorité sera bien différentes des 2-temps de 250 cm3. Pour finir avec le moteur, les boîtes de vitesses ne pourront comporter plus de 6 rapports.
Chaque moto sera équipée d'unités de contrôle fournies par l'organisateur du Championnat, comprenant le transpondeur de chronométrage, le contrôle de rotations du moteur et les systèmes d'enregistrement de données. Aucun autre système de contrôle électronique ou de connexion de données n'est autorisé sur la moto. Contrairement à la catégorie des 800 cm3, en Moto2 toute aide électronique est bannie.
Une partie cycle de prototype
Si l'innovation technique sur les moteurs est restreinte, ce n'est pas le cas de la partie cycle. "Le cadre, le bras oscillant, le réservoir d'essence, la selle et le carénage ne peuvent provenir d'une machine non prototype telle qu'une moto routière de production" stipule le règlement. Les disques de frein en carbone restent toutefois interdits. Le rapport poids/puissance devrait être proche de 1, avec un poids minimal autorisé de 125 à 135 kg selon le nombre de cylindres (et un 4 cylindres – de série – développe environ 130 ch.) Toujours désireuse de réduire les coûts (quid des performances ?), la FIM a décidé d'interdire les roues en carbone tandis que pour le moteur, seul l'aluminium est autorisé pour les carters, la culasse et les pistons. De même, les composants suivants doivent être produits en alliage de fer : ressorts de soupapes, arbres à cames, vilebrequins, bielles, axes de pistons, disques de frein.
On ne devrait donc pas assister à une course à l'armement et à une débauche de technologie en catégorie Moto 2. La restriction des coûts et l'uniformisation des teams semblent avoir été au cœur des tractations puisque chaque pilote ne disposera que d'une moto et de deux moteurs par week-end de course. Le dernier article du règlement est assez étonnant puisqu'il y est précisé que "le moteur (à l'exception de l'échappement, les instruments de carburation et l'ECU) utilisé en course est disponible à l'achat par un autre concurrent de la même course pour un prix fixé à 20 000 €." Toute équipe qui refuserait de vendre son moteur sera purement et simplement disqualifiée. Doit-on en déduire que la catégorie Moto2 finira par passer sous le régime du fournisseur de moteur unique afin d'éviter les fuites de technologie ? Pour le savoir, il faudra attendre de connaître les noms des constructeurs intéressés, en se souvenant que pour le moment, KTM et Aprilia ont déclaré ne pas donner suite.
Les 6 commentaires de cette publication.
On peut voir que les 4 cylindres ne prendront pas plus de 16000 tours (un 600 super sport de série en prend 1000 de plus) par contre un 600 twin qui prend 15000 tours ça doit envoyer sévère et avec un poids de 10 kg inférieur et donc une puissance peut être équivalente on aura peut être plusieurs architectures moteurs enfin j'espère ....
A mon avis, il y aurait plutot un moteur unique, Honda par exemple. Trop de coûts de dvpt pour peu de retombées pour les constructeurs.
C'est dommage qu'ils n'ai pas fait des moto plus petites et légères, car un 4 cyl 4 T (c'est çà qui va être utilisé, 2 cyl pas assez puissant en comparaison directe) c'est lourd et plein d'inertie par rapport à un 250 2T.
proto moriwaki:
Salut
encore une décision a la con merci Mr ezpeleta!!! continuez de virer le 2T qui est l'unique source d'intéret de ce plateau et le championnat continuera de se casser la gueule!!! allez plus que les 125 a virer comme ça plus d'intéret et le superbike prendra l'ascendant. c'est pas pour rien que rossi commence a s'y intéresser.
Benji-RSV a dit :
Le rapport poids/puissance devrait être proche de 1, avec un poids minimal autorisé de 125 à 135 kg selon le nombre de cylindres (et un 4 cylindres – de série – développe environ 130 ch.)
"le moteur (à l'exception de l'échappement, les instruments de carburation et l'ECU) utilisé en course est disponible à l'achat par un autre concurrent de la même course pour un prix fixé à 20 000 €." Toute équipe qui refuserait de vendre son moteur sera purement et simplement disqualifiée.
Pour le savoir, il faudra attendre de connaître les noms des constructeurs intéressés, en se souvenant que pour le moment, KTM et Aprilia ont déclaré ne pas donner suite.