Essai Ducati Desert X, 5 points à retenir
La marque italienne prend un virage vers le tout-terrain et cette moto marque en est la première expression. Cet essai de la Ducati Desert X sur la route et sur des pistes révèle une étonnante machine, voici 5 choses à retenir de cet essai en altitude.
Nous sommes partis sur les pistes des Alpes italiennes pour cet essai de la Ducati Desert X dans des conditions proches de ce qui est son ADN, c'est-à-dire un peu de route et un peu de pistes plus ou moins faciles.
Une moto haute sur ses suspensions
Comme tous les trails qui se respectent, ceux qui sont destinés à un usage mixte sur route et sur les chemins plus ou moins accidentés, la Desert X est haute avec des suspensions à grands débattements et une selle haute perchée en conséquence. La selle est à 875 mm et peut même être rehaussée si vous trouvez que cela ne suffit pas. On peut aussi rabaisser tout ça pour ceux qui ne font pas 1,80 m. Ces grandes suspensions se tiennent parfaitement dans les routes de montagne, on peut rouler à bon rythme sans souci et le comportement est parfait sur les pistes de haute montagne. C'est efficace, il n'y a jamais de réaction surprenante et ça reste confortable.
Affichage TFT et moult paramètres
La Desert X a un tableau de bord TFT en couleurs placé haut et parfaitement lisible même si on roule debout de temps en temps sur les pistes. On peut voir tous les paramètres de la machine et les modifier via le comodo gauche sans trop de problème. C'est sur cet écran qu'on voit le niveau de carburant et qu'on peu suivre le transfert du réservoir arrière au réservoir avant, ou qu'on peut modifier tous les modes de conduite puisqu'ils sont nombreux pour la route (Touring, Sport, Pluie) comme pour le tout-terrain (Enduro ou Rally qui déconnecte tout) qui changent le moteur, l'ABS, le contrôle de traction, etc. C'est complet et lisible.
Des accessoires pour l'aventure
La Desert X qu'on a sur cet essai a quelques accessoires pour s'aventurer hors des sentiers battus. La selle enduro pour pouvoir être plus mobile lorsqu'on roule debout, le réservoir additionnel de 8 litres qui permet d'avoir au total 29 litres de carburant, les protections du réservoir et de la pompe à eau sur le bas du moteur. Ce sont deux protections à acheter séparément. On a ainsi une machine parée pour franchir pas mal de difficultés sans risquer de la casser ou de tomber en panne de carburant même si on va déjà loin avec les 21 litres d'origine puisque cette machine consomme peu.
Un bicylindre 937 cm3 bien connu
On connait très bien le moteur qui anime notre Ducati Desert X puisque c'est celui qu'on a dans plein d'autres motos du catalogue : Monster, Hypermotard, Multistrada V2 ou encore Super Sport. Il n'est pas très souple sous les 3000 tr/min alors sur les pistes pleines de gros cailloux, il faut garder du moteur si on ne veut pas subir des coups de pistons entre guillemets. Au-delà, il fonctionne très bien et sait même tracter puissamment dès qu'on lui fait prendre des tours, parce qu'il ne faut pas hésiter à tirer les rapports au-delà des 6500 tr/min avec ce bicylindre. Il faut juste se méfier dans les épingles à cheveux en tout-terrain par exemple parce qu'il ne faut pas trop ralentir pour que le régime moteur reste au-delà des 3000 tr/min.
Un tarif élevé pour une machine TT
Il faut reconnaître que la Desert X a de quoi séduire par son style notamment avec ses deux optiques rondes qui rappellent d'anciennes gloires du Dakar, mais aussi par sa ligne plus globalement. Par contre, son tarif à partir de 17490€ sans les accessoires place la barre haut dès le départ. Il n'y a pas que la selle qui est haute dans cette histoire. Il y a de quoi hésiter à l'emmener sur des pistes boueuses pour la mettre par terre. Dans tous les cas pour limiter la casse, les protections sont un bon investissement, surtout celle qui protège la pompe à eau qui est à acquérir à part.
Pour en savoir plus, retrouvez notre essai de la Ducati Desert X dans notre rubrique essais.